Nouvelle image de la femme, oeuvres d'Hugo et Schiller, Les Brigands, Hernani, passion, amour courtois
Chant d'Hector et d'Andromaque : chanté d'abord par Amalia (II,2) puis repris par Amalia et Karl (IV,4). Comme Andromaque, Amalia est une orpheline, de la même manière qu'Hector et Karl sont deux guerriers. Ainsi les deux personnages apparaissent comme deux héros légendaires se portant un amour absolu. De plus, Amalia qualifie Karl de « héros du Walhalla » : Karl est pour elle le héros parmi tous, parmi ceux des mythologies antiques comme nordiques.
[...] Le fait même qu'aucune autre femme ne soit présente dans la pièce des Brigands souligne le fait que la femme romantique reste, malgré ses différences vis-à-vis de la femme de l'amour courtois, une figure de l'amour, comme l'a écrit Mme de Staël dans Delphine (1802) : « les femmes n'ont d'existence que par l'amour » 2)l'amour entre le sublime et le grotesque : grosses déclaration bien niaises / sous entendus érotico-crades Lien avec Atala ? Adieu à Faust ? [...]
[...] La femme n'est ainsi plus humaine mais véritablement divinisée par son amant, dans la lignée de la tradition courtoise. Hernani déclare ainsi à Dona Sol : « Ah qui n'oublierait tout à cette voix céleste Ta parole est un chant où rien d'humain ne reste ». + Euridice La femme comme point de concentration du sentiment amoureux : aimée de tous Seules figures féminines qu'on voit apparaître sur scène : amante de . La femme vue symétriquement par rapport au héros. [...]
[...] Etre un héros = sacrifices constamment interrogés. N'est pas figée,possède une Âme III/ La figure féminine entre le sublime et le grotesque les autres figures féminines Comme nous l'avons pu voir dans les première deuxième partie, la femme aimée au point d'en être divinisée n'en reste pas moins l'égale du héros romantique, non plus objet de l'amour passif, mais sujet actif qui choisit son destin. Cependant, il ne s'agit pour cette analyse que des deux femmes principales des pièces qui, même si elles semblent prendre un nouveau statut, ne deviennent indépendantes que dans leur dévouement amoureux et relativement à leur amant. [...]
[...] Phèdre victime de sa propre passion) but dépositaire du destin tragique / contrairement à Amalia qui se laisse tuer au lieu du suicide Toutes deux se bannissent quand leur amant est banni contrairement à Juliette qui reste au château Ainsi à l'Acte scène lorsqu'elle apprend que Karl s'est banni en devenant un brigand, elle arrache son collier de perle en déclarant « Soyez maudits, grands riches qui portez de l'or, de l'argent et des bijoux ( ) Soyez maudits, vous qui reposez vos membres sur le mol oreiller de la volupté Karl, je suis maintenant digne de toi. ». De la même manière qu'Amalia, Dona Sol n'hésite pas à faire le serment de suivre avec Hernani : à la scène 2 de l'acte lorsque celui-ci lui décrit la vie de banni, elle répète « Je vous suivrait » pour finalement affirmer : « A minuit, demain.Amenez votre escorte./Sous ma fenêtre. Allez, je serai brave et forte. [...]
[...] L'amour courtois Roméo et juliette : courtois pétrarquisant lyrisme etc Chant d'Hector et d'Andromaque : chanté d'abord par Amalia puis repris par Amalia et Karl (IV,4). Comme Andromaque, Amalia est une orpheline, de la même manière qu'Hector et Karl sont deux guerrier. Ainsi les deux personnages apparaissent comme deux héros légendaires se portant un amour absolu. De plus, Amalia qualifie Karl de « héros du Walhalla » : Karl est pour elle le héros parmi tous, parmi ceux des mythologies antiques comme nordiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture