Le temps déborde est un recueil de poèmes écrit par Paul Eluard en 1947, quelques mois après le décès de sa femme Nush. Auteur surréaliste, il témoigne dans son poème "Notre vie" de son drame personnel et nous fait part de ses sentiments dont celui que la mort de Nush est aussi la sienne. Si le mot "vie" est présent mettant en scène leur vie de couple, le mot "mort" en est une obsession avec l'apparition de la douleur (...)
[...] Si le mot vie est présent mettant en scène leur vie de couple, le mot mort en est une obsession avec l'apparition de la douleur. On peut donc distinguer le caractère intime et familier du poème ainsi que l'expression de la souffrance. Le poème Notre vie témoigne du caractère intime et familier qu'entretien Paul Eluard avec sa femme. En effet, il utilise le registre lyrique et parle d'un amour fusionnel en utilisant des termes comme Notre vie vers de donner la vie à ceux que nous aimions vers 7. Par cela il exprime son estiment amoureux. [...]
[...] D'ailleurs, l'expression source des larmes dans la nuit masque d'aveugle vers 14 signifie que ses pleurs recouvrent son visage et plus particulièrement sa vue soit son inconsolable peine. Mais encore, la mort de Nush a non seulement laissé une grande douleur mais aussi une plaie qui ne veut plus se cicatriser par laquelle la mort s'engouffre et devient une obsession. Dans le vers 11 Morte visible Nush invisible et plus dure l'antithèse visible/invisible permet à Eluard de montrer que la mort a remplacé Nush dans sa vie et devient omniprésente. [...]
[...] Puis la nostalgie et la souffrance envahissent l'espace de son intimité et balayent le souvenir. L'obsession de la mort l'amène à son silence due à son impuissance et désespoir. Sans Nush, son avenir semble compromis et sans espoir. On peut retrouver ces mêmes sentiments dans le poème de Pierre DE RONSARD Sur la mort de Marie où l'auteur exprime son amour et son chagrin par le biais de mêmes procédés comme le registre lyrique ou champs lexical de la mort. [...]
[...] Grâce à cette conversation, il a l'impression de revivre son passé avec le registre élégiaque vers 4 aurore en moi dix sept années toujours plus claires Dans le vers Paul Eluard utilise une anaphore de Aurore mais aussi une métaphore aurore d'une ville un beau matin de mai Ici le comparant aurore peut représenter le début de leur relation amoureuse en évoquant la lumière, la jeunesse et la beauté de celle-ci. Il utilise aussi le champs lexical de la lumière et de la vie V6 Notre vie disais-tu si contente de vivre et de donner la vie ceux que nous aimions Nush était donc l'image de la vie. C'est ainsi qu'il évoque son bonheur passé. Mais le caractère intime et familier du poème est suivi de chagrin. En effet, après avoir été nostalgique, Eluard est revenu à la dure réalité en exprimant sa souffrance. [...]
[...] Il y a l'idée que Paul Eluard est abattu par la mort de sa femme et n'y peut rien. Il dépose les armes et se mure dans un silence cause de son impuissance. En deuxième lieu, l'idée qu'il n'y a plus d'avenir possible. Dans ce cas on rattache le terme silence à Notre vie c'est à dire que leur vie n'existe plus, l'adjectif Notre disparaît ainsi que le bonheur et la vie laissant place au silence, au néant. Enfin le point final u poème est le seul point de ponctuation mettant fin à la lecture, silence qui se pose après la récitation d'un texte poétique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture