Commentaire composé niveau Lycée sur le poème Notre vie de Paul Eluard, extrait du recueil Le temps déborde.
[...] Ce présent évoque quasiment toujours quelque chose de triste. On peut dire qu'en fait il n'y a pas de lutte contre la vie et la mort mais que la mort l'emporte. II La structure du poème A partir du titre, le poème est formé de trois quintils en alexandrins. Il n'y a pas de rimes régulières ni de ponctuation en dehors du point final. Notre vie pourrait faire penser que le poème évoque les temps heureux qu'il a passés avec sa compagne. Il n'en est rien. [...]
[...] Il essaie de lui parler en la nommant avant de se résoudre au silence. La souffrance est liée à cette lutte. Dans les trois derniers vers, c'est l'obscurité qui l'emporte. Le point final renforce l'idée qu'après le dernier mot silence il n'y a plus rien à dire. CONCLUSION : Il y a un contraste entre le titre et le contenu du poème. On dirait qu'il invoque sa compagne et la fait revivre le temps d'un poème. A la fin, il se réduit au silence. [...]
[...] Il créée une rupture entre la vie et la mort. C'est à ce moment là que la mort va prendre le dessus. Elle devient presque obsessionnelle. 1ère strophe : alternance entre la vie et la mort. Il y a en général une partie du vers sur la vie et l'autre sur la mort ou parfois, une phrase complète. La mort est personnifiée car elle entre en lui comme dans un moulin 2ème strophe : il y a une opposition entre la vie et la mort. [...]
[...] La mort Elle est présente au tout début du poème, juste après la date. Nous ne vieillirons pas ensemble montre que le nous n'existe plus. Le poids d'un supplice signifie qu'il y a eu un supplice, ici la mort. La mort est présente dès le début mais le mot n'est pas dit. La terre et le mot ensevelie rappelle un enterrement au vers 3. Il y a une anaphore et une répétition aux vers et 11. On peut associer la plupart des images utilisées à un rapport à la mort. [...]
[...] Il utilise le nous à plusieurs reprises dans le poème mais à la fin, après la disparition du tu il ne reste plus que le je Il reste seul. Il a exprimé sa souffrance par l'image de la vie qui disparaît et la laisse la place à la mort. A la fin, il se réduit au silence (aphasie). Tout ce qui renvoie à la vie disparaît au fil du poème. La vie disparaît comme des représentants à cause de ce déséquilibre progressif qui gagne le poète. [...]
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