Littérature, Notre humanité d'Aristote aux neurosciences, Francis Wolff (2010), animal rationnel, substance pensante, sujet assujetti, homme antique, homme classique, homme structural
La vision de l'humanité influence la grille d'évaluation morale/juridique. Kant tente de répondre aux questions : "qu'est-ce que l'homme ?". Ceci permettrait de répondre à "que puis-je savoir ?", "que dois-je faire ?", "que puis-je espérer ?" Beaucoup de langues ont le même mot pour un propre groupe ethnique (nous) et l'humanité en général.
[...] Ou comme Pascal et Sartre, ni l'un ni l'autre ? L'humanité est bien la seule « espèce » « morale » régies par des normes et des valeurs Q1/ Quelles conséquences morales et politiques peut-on tirer du fait que l'on ait admis l'homme tel que tel figure ? [...]
[...] Permet au sciences humaines d'étudier un objet invariable, formel et déterminé (selon les individus, les cultures) Pourtant 2 dangers : 1/aucune n'est science (donc subjectif) ou toutes sont science et certaines devrait s'y réduire 3 traits de l'homme structural : pas d'essence pas un être naturel pas maître de ses pensées Le non-homme des sciences humaines il perd son essence car il perd son unité : il n'y a pas 1 homme des sciences humaines car il y a plusieurs sciences et que chacune utilise un filtre pour étudier la partie qui l'intéresse chez l'homme : inconscient pour la psychanalyse etc. [...]
[...] - Transhumanistes (surtout ( effacer frontière hommes-machines, améliorer l'homme ? NBIC (Nanosciences, Biotechnologies, technologies Informatiques et sciences Cognitives) = JM Besnier : fin naissance (clonage/ectogénèse), fin maladie (biotechno/nanomed), fin mort (uploading conscience sur mat inaltérables) ( opposition entre « techno/bio-prophète » et « bio-catastrophistes » : - Technique apporte toujours optimisme et pessimisme (elle peut faire le bien ou le mal à chaque invention, Platon) L'humanité se définit + par son rapport avec (son ou l') animalité que par le la relation avec les machines : - (extrinsèque) certes transhumanisme est une idéologie nvlle mais les espoirs/dangers qu'elle crée existe depuis la technique, la structure reste la même mais change d'objet : la question est : le corps humain est-il réductible à une machine ? [...]
[...] Entreprise scientifique (ni idéalisme ni historicisme) : plusieurs disciplines + s'opposent aux connaissances invérifiables etc ou purement empiriques + ne vise pas la vérité mais une certitude rationnellement justifiée Science montre que X ( homme est Y pour garantir X il faut admettre Y et si X est admis alors l'homme est Homme est Y ( il faut faire Z Figures : archétypes constants et universels définies par le croisement des deux critère : universalité ou relativisme/historicisme et monisme ou dualisme ( il faut les prendre ensemble : configuration (con figura) Paradigme (Thomas Kuhn ds La structure des révolutions scientifiques 1962) : certains exemples reconnus de travail scientifique réel – exemples qui englobent des lois, théories, des applications et des dispositifs expérimentaux – fournissent des modèles qui donnent naissance à des traditions particulières et cohérentes de recherche scientifique PREMIERE PARTIE/ FIGURES L'HOMME ANTIQUE : L' « animal rationnel » Définir l'homme Importance définition : seul les réalités substantielles (définissables) existent vraiment (Platon et Aristote) : essence Etablir définition : « analytique » : situer dans le « genre » (classement en répondant à qu'est-ce que ? et pas à comment est-ce ? [...]
[...] Il faut se demander « Qu'est-ce que c'est (pour cet être) que d'être (d'avoir été dit/classé) tel » ( trouver l'essentiel de l'essence (J. Brunschwig), les traits qui le différencient des autres : « différence spécifique » 3 qualités pour définition : ce que c'est et non comment c'est (essence) propriétés spécifiques par rapport au genre distinguer la propriété qui entraîne les autres 2 caractéristiques se dégagent (3ème qualité) ( vie politique (pas seulement animal social mais avec pour but le bonheur) et logos (raison et langage) + la finalité de l'un peut être l'autre Intensionnel extensionnel (tout ce qui répond à un concept) L'homme est un animal (« zôon » = vivant) + est = rapport de subsomption sous un genre : appartient L'homme dans le monde : ce que la science naturelle antique apporte à la figure antique Genre = ordre horizontal mais existe aussi un ordre vertical hiérarchisé Univers divisé en deux mondes : 1/supralunaire (divin, êtres immortels, mouvements éternels et prévisibles) 2/sublunaire (terrestre, êtres mortels, mouvements imprévisibles et contingents) L'homme est au centre du monde, le + élevé des êtres terrestres, car il se situe entre 2 nature, dieux et animal Il est la finalité de l'existence de tous les êtres sublunaire (plantes pour animaux, animaux pour hommes) Les dieux sont parfaits et sont conformes à leur propre fin mais les hommes sont à mi-chemin entre les dieux et les plantes, il existe donc une inégalité entre eux (ex : santé (bien corps) = certains sans rien faire ou régime) L'homme, l'être modèle : ce que la figure antique apporte aux sciences nat antiques On se sert de l'homme comme modèle de comparaison car c'est celui qu'on connaît le mieux Les animaux seraient des copies de l'homme et peuvent être classé en fonction de leur similitude avec les hommes ( la connaissance de l'homme est nécessaire à la zoologie Il est aussi le modèle de tout être : unité corps et âme + double mouvement de reproduction = se nourrir (matière change mais forme/structure, eidos, demeure) et procréer (autre être mais même eidos) Modèle hylémorphique ( toute chose est une forme (maison) avec une fonction (abri) composée de matière (bois et briques) sur le modèle de l'homme : âme et corps Matière = être naturel composé d'éléments de base (air, terre, eau, feu) L'homme permet donc de comprendre animal, vivant, être naturel Expliquer métaphysique ( il existe une science qui étudie l'être en tant qu'être, être a plusieurs sens : être par soi-même, determiné : élément hylémorphique L'homme défini mais la science de la nature comme capable de science de la nature Pour Aristote le regard de l'homme (naturaliste) sur l'homme est objectif L'homme aurait pour finalité de connaître la nature On ne peut pas comprendre un organe sans en connaître sa fonction Si l'homme est le seul à posséder le logos c'est dans le but de connaître/comprendre le monde + l'homme a des capacités nullement pratiques (servent pas à la survie) mais théorétiques Partie théorétique de l'âme associée à son animalité permet à l'homme de comprendre tous types de choses L'homme, le pensable et l'impensable dans la philosophie antique Sciences possibles : mathématiques sciences nat : zoologie, cosmologie (même si les astres sont vivants car leur mouvement est régulier) etc + Seul ce qui est sans matière (mathématique ou mathématisable : astronomie, optique, harmonique) peut être l'objet d'une science apodictique (universelle) Sciences impossibles : sciences naturelles modernes : physique mathématiques de Descartes et Galilée (autre figure) car tout est hylémorphique ( composé de matière (imprévisible) et de forme (utilisé pour classifier) + sciences de l'homme Sciences pratiques (but = action), poïetique (but = faire une œuvre) et théorétique (but = comprendre) On peut expliquer le comportement de l'espèce (eidos) mais pas de l'individu (tode ti) (comportement erratique) L'homme est le centre de deux sciences : zoologie (comparaison horizontale avec les autres animaux) et cosmologie (comparaison verticale : dieuc, hommes, animaux) La figure aristotélicienne de l'homme permet donc de comprendre tous les êtres (basé sur le modèle hylémorphique de l'homme) et d'en faire les objets d'une physique et d'une métaphysique Théorie aristotélicienne de la causalité : Cause matérielle = matière qui forme un chose Cause formelle = essence de la chose Cause motrice/efficiente = ce qui modifie la chose Cause finale = ce en vue de quoi est faite la chose II/ L'HOMME CLASSIQUE : la « substance pensante étroitement unie à un corps » Figure antique perdurera jusqu'à l'âge classique malgré bouleversement des idées car le christianisme s'est accommodé de cet héritage (âme immortelle dans une chair mortelle) mais nouvelle figure au XVIIème Découverte du « monde infini » Galilée, mathématisation de la nature pour trouver des lois générales Une nouvelle façon de déterminer l'essence de l'homme Descartes : homme = (âme + corps) âme et corps pilote et navire car âme sent avec lui : forment un tout Homme = union âme et corps dc les 2 substances sont distinctes : dualisme ontologique ( dualisme épistémologique ( révolution scientifique de la physique mathématique Critique méthode aristotélicienne ( Méditations métaphysiques = doute méthodique pour « établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences » (1ère méditation) 1ère certitude : « je pense, je suis », demeure la question de l'essence du « je » « Qu'est-ce donc que j'ai cru être ci-devant ? [...]
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