L'incipit insiste sur la structure de l'entreprise, très rigide et très cloisonnée. Cette société est présentée dans les lignes 1 à 14, grâce au parallélismes de construction.
La narratrice à beaucoup de supérieurs et chacun a sa place. Le personnage tout puissant (M. Haneda) est présenté comme un dieu inaccessible (...)
[...] Une entreprise très hiérarchisée Une société pyramidale L'incipit insiste sur la structure de l'entreprise, très rigide et très cloisonnée. Cette société est présentée dans les lignes 1 à 14, grâce au parallélismes de construction. La narratrice à beaucoup de supérieurs et chacun à sa place. Le personnage tout puissant (M. Haneda) est présenté comme un dieu inaccessible. Tout semble figé, impersonnels, les parallélismes insistent sur la lourdeur de la lecture. On entre dans un univers seulement consacré au travail, écrasant, pesant. La narratrice à conscience d'être une quantité négligeable (l14. [...]
[...] Donne l'impression de rejet de la narratrice, un malaise car le verbe cracher fait référence au mépris, à l'hostilité. L 17.18 fenêtre hublot brisé d "un avion comme si elle était avalée, réduit en miettes par l'entreprise (personnification) Mais elle ne peut pas résister, elle est forcée. C'est le sous-directeur, de façon emblématique, Homochi, qui incarne l'ingestion. En outre «comme l'eût fait le hublot brisé d'un avion fait référence a l'immeuble en hauteur (44 étages) et à l'avion. L'écriture nous fait basculer dans un registre fantastique. [...]
[...] Et la narratrice insiste sur le côté démesuré de cet univers avec le champ lexical de la démesure (par exemple l44 «innombrables et immenses salles l 48 «les salles gigantesques C'est comme un labyrinthe dont il sera difficile d'en sortir. Le dernier étage représente le lieu de pouvoir, le sommet de la pyramide 55.56 ) Le personnel L'incipit focalise sur un personnage : M. Saito. C'est un personnage évoqué de façon péjorative par la narratrice (l29-30-31 «cinquantaine d'année, petit, laid, maigre Peu attirant sur le plan physique et relationnel. Elle évoque son mécontentement et ses premières paroles (l32-33) par un discours direct. Un personnage froid, rigide, autoritaire, peu accueillant. [...]
[...] L'humour est né entre le moment où elle a vécu cette expérience et le moment de l'écriture. ( humour avec les parallélismes de constructions et les personnifications CONCLUSION : Cet incipit nous plonge in media res dans l'ambiance de l'entreprise Yumimoto. L'arrivée de la narratrice se déroule plutôt mal. Elle retranscrit parfaitement l'hostilité des lieux, des objets, des personnes. L'entreprise occidentale se différencie beaucoup de l'entreprise orientale. Un univers kafkaien qui annonce des jours difficiles pour elle, qui devra oublier sa personnalité. [...]
[...] S'en suit la présentation des travailleurs avec le champ lexical de la collectivité (l67 : l'assemblée ) On s'aperçoit qu'aucune personnalité ne se détache, qu'il n'y a aucune individualité. On entre sous une forme d'aliénation : tout doit être consacré au travail. On perd toute humanité. L'entreprise japonaise se présente comme un endroit froid, rigide, déshumanisé. Face à ce gigantisme le Malaise de la narratrice est palpable. Le ressenti Les marques de la subjectivité transparaissent à travers le récit. Le récit autobiographique Premier repère temporel, page janvier 1990. Cette date marque le début de son contrat dans l'entreprise japonaise. [...]
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