Commentaire du poème de Norge, "Les jours bleuiront"

Résumé du document

Ce poème fait partie d'un recueil intitulé

Extraits

[...] Ou bien généralement à l'ordre de la nature, dans lequel la mort aussi trouve sa place ? Couleur des morts chez les Anciens, le bleu semble retrouver ce sens quand le vert se substitue à lui pour désigner la vie (v. 18-19) : si l'adverbe vertement signifie couramment « avec vivacité, avec rudesse », ce contexte le réinvestit de son sens étymologique. Loin de signifier le monde des seuls vivants, le bleu transcende donc l'opposition entre vie et mort, comme les arcs-en-ciel (v. [...]

[...] 16-19), s'adresse à eux comme à des vivants. Les deux dernières strophes réconcilient les deux mondes : les vivants sont eux-mêmes de passage, le sort est le même pour tous (comme vous le fîtes, v. 29). La dernière strophe semble renverser le sens de la première, substituer nous à vous, la sympathie à l'exclusion, la sérénité retrouvée au mouvement d'humeur. II Deux champs lexicaux antithétiques : La vie (corps, nature printanière) : visages (v. gosiers (v. regards, paumes (v. main (v. faims, soifs (v. désirs, printemps (v. [...]

[...] pourquoi l'homme ? Pourquoi le Mal ? pourquoi la conscience ? l'âme est-elle immortelle ? Y a-t-il une autre vie ? . [...]

[...] 13) ; fête (v. vertement (v. arbre, feuilles (v. 19) ; arcs-en-ciel (v. nouveaux/nouvelles (v. 12-13, avril, rossignols (v. 30). II.2. la mort : en vain, aveugle (v. glacés (v. dormez, défunts (v. vieux (v. [...]

[...] Dans les deux premières strophes (v. le poète interpelle les morts au nom des vivants et les congédie (restez morts, v. pour chanter la vie sans les morts. Dans les deux quatrains centraux (v. 16-23), hésitation, traduite par la modalité interrogative et la perturbation au v du rythme binaire du décasyllabe ; ce rythme irrégulier signale un changement dans la tonalité, et dans la vision de la mort : les vivants ne peuvent oublier les morts (possessif vos, v. 21-23). [...]