Annale de Lettres, fiche de lecture des Noces suivi de l'été d'Albert Camus (4 pages)
Albert Camus est un écrivain francais né en 1913 à Mondovie en Algérie. Il ne connaîtera pas son père qui meurt peu après sa naissance après avoir été blessé à la bataille de la marne. La famille s'installe à Alger où Camus passera toute sa jeunesse. Il y fait ses études et commence sa carrière comme écrivain et journaliste engagé notamment pour le journal « Alger républicain ». C'est à cause de cet engagement là qu'il devra quitter la ville en 1940 après la dissolution du journal afin de trouver du travail à Paris.
« Noces» qui a encore été rédigé en Algérie est l'un des ses premières oeuvres, qui montre néanmoins déjà son orientation futur car on y trouve des descriptions de la nature avec le motif du soleil et de la mer qui sera repris dans toutes ses oeuvres. De plus en essayant de trouver un sens dans la vie les notions de l'absurdité, de la révolte et le refus du nihilisme s'y voient déja évoqués.
«L'Eté » se constitue d'essays qui ont été écrit pendant une quinzaine d'années et qui ont été publié qu'en 1954, donc presque vingt ans après la publication de « Noces ». Pourtant, ces essais-là reprennent le sujet principal de « Noces » , à savoir l'existence heureuse dans la nature méditeranéenne. Ainsi, comme pendant de « Noces à Tipasa » on trouve « Retour à Tipasa » dans « L'Eté ». Effectivement, le but de Camus était de retrouver l'ardeur de vie de ses 25 ans qui s'exprimait dans « Noces » afin de regagner un peu de distance envers sa vie traquée à Paris et de revenir à la simplicité d'une vie en union avec la nature. Il reprend ainsi une langue très lyrique en utilisant beaucoup de métaphores et de symboles. Pourtant il n'arrive pas à créer la même ambiance et ne peut pas s'empêcher à faire recours à une approche beaucoup plus critique que celle de « Noces ».
Comme le livre se constitue de différents essais qui constituent des réflexions très personelles sur la vie, ce qui se montre notamment par le recours à un narrateur personnel, il est assez dur et peu avantageux de le résumer. Je vais donc essayer regrouper ma note de lecture autour des sujets préponderants à la fois en les expliquant et en les critiquant.
[...] Il est donc possible de considérér Albert Camus comme un écrivain humaniste. [...]
[...] Le mal de pays Malgré la nationalité francaise d'Albert Camus, sa patrie va toujour rester l'Algérie. C'est surtout quand il décrit les paysages méditeranéens et les habitants d'Algérie qu'on se rende compte de son attachement fort à son pays natal dont il dit J'ai avec l'Algérie une longue liaison qui sans doute n'en finira jamais Surtout la ville d'Alger qu'il oppose aux villes européennes comme Paris ou Prage, incarne pour lui une ville ouverte et vivante où on trouve la passion au lieu de la réfléxion. [...]
[...] Il les décrit comme des gens simples qui tiennent à leur morales n'ayant ni de religion, ni de tradition et pour lesquels l'intelligence joue un rôle marginale. Camus leur prête son respect puisque en vivant sans mythes, on vit aussi sans consolation puisque c'est quand même la religion et la croyance qui permet aux hommes de se libérer de la peur de la mort. Entre ce ciel et ces visages tounés vers lui, rien où accrocher une mythologie, une littérature, une éthique ou une religion, mais des pierres, la chair, des étoiles et ces vérités que la main peut toucher. [...]
[...] On ne revient plus aux valeurs existantes, car c'est d'abord le combat pour les valeurs qui compte et on ne pourra donc y revenir qu'une fois que la lutte sera achevée. C'est pour cela que la société européenne ne connaît plus de limites dans sans actions. En ignorant tous les valeures et en les considérant comme but de l'action, celles-là ne pourront plus limiter l'action. De plus, cette lutte démesurée va se faire au nom même des valeurs (qui constituent le but de la lutte), ce qui paraît tout à fait absurde. [...]
[...] La nature est donc une vérité que la main peut toucher On pourrait donc même dire que la nature consiste, à côté du présent, la seule vérité sur terre puisque l'homme, en essayant de trouver un sens dans le monde de trouver ne trouvera pourtant jamais de réponse universelle tandis que la nature dans son éternité, comporte un aspect universel. De plus, c'est la beauté de la nature qui conditionne l'existence heureuse de l'homme puisque c'est de la beauté que l'homme tire sa joie. La mort C'est notamment le chapitre Le vent à Djémila de Noces consiste une méditation sur la mort qui exprime une certaine peur d'une mort sans espoir Car Camus, complètement conscient de sa mort, refuse d'y voire le début d'une autre vie et exprime ainsi son attitude athéiste. [...]
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