Anna de Noailles, la première femme devenue commmandeur de la Légion d'honneur et à être reçue à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, est l'auteur de plusieurs recueils de poésie ainsi que de romans, et fut même considérée par un grand nombre comme le successeur féminin de Victor Hugo (...)
[...] Ainsi nous avons la verdure et le gazon qui ressentent puisqu'ils «sentiront palpiter», de même pour la mer qui est capable de «garder le goût de ma douleur». Or cette nature personnifié me fait que glorifier la vie puisqu'elle est vivante. Par ailleurs, le lien étroit entre la nature et le lyrique renforce cette célébration de la nature. Auteur et nature sont tellement liés qu'ils ressentent les sentiments de l'autre c'est ainsi que cigale assise aux branches de l'épine fera vibrer le cri strident de mon désir». [...]
[...] Nous trouvons ainsi tous les sens dans ce poème qui symbolisent la vie. Avec le vers goût de ma douleur qui est âcre et salée» nous trouvons le goût, ensuite le lyrique fait référence à la vue lorqu'elle écrit chaleur de mes yeux qui les ont vu fleurir». Le «cri strident» de la cigale nous rappelle l'ouïe, le toucher se trouve dans le vers ] la verdure [ ] et le gazon [ ] sentiront palpiter» et enfinAnna de Noailles nous fait découvrir l'odorat avec le vers nature [ ] respirera dans l'air ma persistante odeur». [...]
[...] Le lecteur se sent emporté lors de la lecture de ce poème par la sensibilité dont Anne de Noailles traite ce thème. En effet, ce poème n'est pas l'expression d'un sentiment déséspéré, d'une lutte accablée et acharnée contre la mort puisque Anna de Noailles intèrprète cette mort avec une philosophie plutôt optimiste dans la mesure où le poète ne souhaite que laisser au monde une trace, un témoignage ou comme l'indique le titre, une «empreinte» de son passage par celui-ci. [...]
[...] Anna de Noailles cherchent ainsi à célébrer la vie en générale et pour cela elle commence par exalter la nature en particulier. Nous remarquons que tout au long du poème la célébration de la nature est très intense et est chanté avec un souci d'exhaustivité. Tout d'abord nous avons l'évocation de la nature par la mer, les collines, puis les champs et enfin les verdures qui surgissent successivement et comme si l'on faisait un zoom sur ce paysage. De plus, chaque élément est désigné avec un luxe de détails, comme l'exemple de la mer, décrite comme «abondamment sur le monde étalée» ou le «gazon touffu» se trouvant «sur le bord des fossés», et une insistance sur les sensations que nous reparlerons par la suite. [...]
[...] La deuxième partie de ce testament est un résumé des sensations et des beautés qui furent chères à Anna de Noailles au cours de son existence terrestre. Ainsi elle s'arrête sur ses volontés et développe sur toutes les sensations qu'elle a ressenti au long de sa vie. Elle fait appel à ses souvenirs des beautés de la nature et aux sensations afin d'en prendre congé et de verser dans la mort. Dans cette partie, Anna de Noailles pour accentur l'idée d'un testament, donne ses inpressions sur ce qu'elle aime, en particulier la nature. [...]
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