L'action se déroule dans le jardin du Luxembourg, dans le jardin anglais où rien n'est ordonné : le fouillis apparent de la végétation "les espaliers... les arbres fleuris... la pelouse". Cet aspect sauvage est propice à la rêverie.
Véra : "jeune femme qui..." : permet de comprendre que la narratrice se situe dans le point de vue de l'enfant. La narratrice veut adopter le point de vue de l'enfant et dans son état d'esprit de l'époque (...)
[...] Puis + de démonstratifs pour traduire ce sentiment. Ondes de vie métaphore du sentiment de plénitude 2)La construction Emploi de longues phrases segmentées par des points de suspension. C'est une façon de mimer le travail de conscience. Procédés de mise en relief et de gradation : ils comblent l'absence du mot juste. 3)Hésitations dans les choix syntaxiques Tentative pour trouver le mot juste qui ne servirait que pour cela puisque c'est : unique Succession de synonymes, chacun invalidé. Répétition des interrogations centrées sur le mot : mot : Mais quel mot peut s'en saisir et quel autre mot Le seul mot recherché qui possède une majuscule est : Joie car c'est celui qui s'approche le plus du mot Conclusion: Enjeu du texte : le langage est insuffisant. [...]
[...] La narratrice veut adopter le point de vue de l'enfant et dans son état d'esprit de l'époque. Aucunes allusions au père 3)Le livre de conte Il symbolise l'imaginaire et la rêverie. On peut supposer que NS est en partie enivrée parce qui est lu > renforce l'idée de rêverie. Néanmoins, la précision de l'évocation d'un cadre rassurant pour l'enfant est tempéré par plusieurs éléments : "il me semble", "ou". C'est un pacte de lecture : en choisissant de ne pas dévoiler plus que l'enfant ne connaît, la narratrice peut alors s'immerger de son enfance pour la dire telle qu'elle l'a ressentie à l'époque. [...]
[...] > Problème d'écriture III) Dire l'indicible Ecrire son enfance, c'est la faire revivre. Comme l'affirme la narratrice à la fin d'Enfance (p.227), l'écriture autobiographique doit permettre de faire surgir quelques moments, quelques mots qui me semblent encore intacts La narratrice s'interroge sur les moyens offerts par le langage pour parvenir à capter un instant qu'elle ne parvient pas à nommer. 1)Les périphrases Cela ; ce qui m'est arrivé ; c'est venu ; quelque chose d'unique qui ne reviendra plus jamais de cette façon ; ce qui m'emplit ; cette sorte d'intensité là > Sentiment impossible a nommer mais le lecteur le ressent tout de même. [...]
[...] Dans Enfance (1989), Sarraute quitte le monde du roman pour celui de l'autobiographie. Elle y raconte sous forme d'un dialogue avec elle-même ses souvenirs d'enfance: période déchirée entre ses parents divorcés, entre la France et la Russie. Le passage étudié est un chapitre ou l'on retrouve Natacha ay Luxembourg, lieu important dans sa vie, ou elle nous décrit un sentiment de joie, de bonheur: état de grâce avec des éléments vivaces qui ressurgissent malgré les années. Comment Nathalie Sarraute arrive-t-elle à nous faire revivre un moment intense et indicible de sa vie? [...]
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