En effet, si le gant est rattaché à la sensualité féminine, il relève également de l'ordre du jeu d'optique. C'est "la dame au gant", comme l'appelle Breton, qui lui fait découvrir un tableau qui s'apparente à l'anamorphose, représentant de face un tigre, en même temps qu'un ange vu par la droite et qu'un vase par la gauche (...)
[...] Le gant est clairement associé à cet autre symbole sensuel qu'est la jarretelle. ( Mais cette supériorité de la femme n'est qu'« un leurre un mannequin de cire, comme le stipule Breton. Nadja, elle-même, n'est qu'une illusion, ce n'est pas tant la femme qui le séduit mais plutôt son pouvoir surréaliste et médiumnique. II- Le symbole de la femme initiatrice Un emblème du surréalisme En effet, si le gant est rattaché à la sensualité féminine, il relève également de l'ordre du jeu d'optique. [...]
[...] Un des dessins produits (reproduit sur la première de couverture) par Nadja met en scène une tête de femme, comme introduite dans un gant, et dont le visage se réduit à la seule présence des yeux. ( Le regard, c'est celui de la médium qui décrypte l'envers du réel, de même que la main guide breton dans son initiation. Mais toute initiation exige un sacrifice Or, les deux premiers éléments symboliques que sont les yeux et la main sont complétés par le cœur marqué du chiffre 13. (une main sans ligne, sans avenir, de fait Nadja n'aura pas d'avenir avec breton. [...]
[...] La Symbolique du Gant dans Nadja, Breton. Le thème du gant est un motif récurent dans toute l'œuvre. L'évocation, la plus marquante, est celle de la jeune femme qui projette d'offrir à la centrale surréaliste* le gant bleu qu'elle porte. P. 60-65. Face au refus, assez étonnant, de Breton, elle envisagera de déposer un gant de bronze qu'elle possède. Il s'avère qu'il s'agit en réalité de Lise Meyer que connaissait Breton, mais son identité n'est pas mentionnée dans le récit. [...]
[...] D'ailleurs remarquez le chiffre 13, porte malheur, sur le cœur symbolisant l'amour de Nadja. L'initiation s'achève par la récompense et qui est encore désignée par une main, une main levée vers les AUBES p.185. C'est une forme de renaissance pour Breton, dont le passeur aura été Nadja. En effet, la métaphore de l'aube connote le l'aboutissement de la quête et le commencement d'une vie nouvelle. * = le bureau de recherches installés par les surréalistes pendant 6 mois à Paris. [...]
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