Ce texte est écrit en 1936 alors que la publication de cet ouvrage est postérieure (1951). On notera également que ce chapitre est rédigé en français contrairement au reste de l'ouvrage, comme un hommage de Nabokov à son institutrice française.
[...] L'auteur la met en forme comme un portrait. Il s'arrête sur les moindres détails du physique de Mademoiselle : ce rien de moustache Puis le portrait est mobile : Elle s'attaque au problème de s'asseoir ; les mouvements effectués difficilement témoignent de l'opulence du personnage. 3). Moquerie et tendresse. La description est une caricature qui renferme plein de respect. En effet, Nabokov s'arrête toujours dans son portrait humouristique, quand il faut ne pas être vulgaire : lorsqu'il évoque le corset à jabot il aurait très bien pu continuer sur la poitrine mais s'arrête la comme une marque de respect et de politesse. [...]
[...] Autres Rivages, Nabokov. Introduction : Ce texte est écrit en 1936 alors que la publication de cet ouvrage est postérieure (1951). On notera aussi que ce chapitre est rédigé en français contrairement au reste de l'ouvrage, comme un hommage de Nabokov à son institutrice française. Nous verrons tout d'abord le conflit entre l'homme et l'artiste ensuite nous nous intéresserons au souvenir d'enfance dans ce texte et enfin nous étudierons le portrait de Mademoiselle I). Conflit entre l'homme et l'artiste 1). [...]
[...] Enfin, on soulignera que ce texte est paradoxal : l'auteur affirme qu'il veut faire surgir le passé de façon authentique néanmoins, le texte reste très travaillé. Dichotomie du moi : le romancien avec un monde fictif et l'autobiographe avec un monde réel. Nabokov luttre contre ce dédoublement mais n'y arrive pas totalement. II). Le souvenir d'enfance dans ce texte. 1). La fonction du souvenir. La fonction du souvenir dans ce texte est de faire renaître le passé. Il fait ressurgir des sentiments grâce à la descritpion de Mademoiselle établie par le biais de l'enfant. Cela amène de l'humour au récit : description touchante. [...]
[...] On notera aussi que Nabokov emploie l'image des maisons écroulées dans ses souvenirs. Cette image est très symbolique : - Les maisons sont solides et pourtant elles s'écroulent - De plus, on notera que cette image a une raisonnance autobiographique car Nabokov n'est jamais retourné en Russie dans sa maison détruite par la révolution. On ajoutera que le souvenir est engloutit très vite : précieusement gardé différents de monde factice où je venais de si brusquement le placé Malgré le conflit, Nabokov essaye de sauvegarder le passé. [...]
[...] De ce fait, il y a une contraire tendresse dans cette description. 4). Le portrait du point de vue de l'enfant, néanmoins fait par un artiste. Nous avons vu que le portrait est fait du point de vue de l'enfant. Le sentiment de tendresse est donc exprimer par celui-ci. Néanmoins, on retrouve tout le travail de l'écrivain pour faire ressentir au lecteur ces sentiments : lorsque Nabokov décrit la façon avec laquelle elle s'asseoit, il fait perdre l'humanité de la professeur, elle devient chose comme si elle était réduite à son postérieur. [...]
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