Commentaire détaillé et rédigé de la scène 7 de l'acte II du texte de Alfred De Musset, "On ne badine pas avec l'amour". Idéal pour les révisions liées au Baccalauréat de Français, ou pour les commentaires en classe. Ce document part d'une introduction qui nous présente l'oeuvre, puis présente le plan du commentaire ; et enfin, il y a le commentaire détaillé et rédigé, avec les renvois aux citations du texte.
[...] " ; c'est une phrase nominale, courte ; presque familière. Elle joue un rôle. ( L 28-29 : la place de l'adverbe " réellement " montre les doutes, l'inquiétude, l'étonnement de Camille ; elle revient à la réalité on ne plaisante plus ( L 31 : l'argumentation de Camille commence ici : elle introduit son 1er argument contre le mariage ; elle cherche à ce que le mariage soit abandonné. Mais elle ne s'implique pas : l 31 : " votre père " ; sa question n'en est pas vraiment une. [...]
[...] Une assurance de façade : les vrais sentiments de Perdican Une décision précipitée et une manière exagérément positive d'en parler ( L 26 : " Le plus tôt possible " : c'est un superlatif associé à un adverbe de temps : volonté d'accélérer les choses ; dans une phrase qui n'a pas de verbes. + " déjà qui montre la précipitation. Rythme ternaire dans l'énumération des personnes ; + " tous " : tout le monde est au courant. Il veut se persuader lui-même. [...]
[...] Il y a le superlatif " très bien l 39, qui montre l'accord que Camille feint avec Perdican. Mais elle fait semblant d'être d'accord avec lui, pour mieux s'opposer à lui : " mais l 40 + argument de type moral : l 44 : " tort " + l 45 : " dépit Camille insiste sur ce 2ème argument grâce au parallélisme, à la répétition l 40 et 43 : " . fâchée " ; avec une légère gradation : " vraiment l 43 + " dépit l 45, qui est répété l 41. [...]
[...] Au début de la scène, le baron, père de Perdican, s'inquiète de la décision de son fils, mais ne fait rien pour l'arrêter, et annonce à Camille qu'il va " s'enfermer pour (s')abandonner à sa douleur car le mariage est " disproportionné Nous étudierons le jeu de faux-semblant, dangereux et cruel, entrepris par les 2 personnages. Notons que l 64 à 67 : c'est une allusion aux Béatitudes, texte du Nouveau Testament. Le registre est polémique (statu quo), comique 64-67), et tragique (suicide de Rosette plus tard), mais aussi pathétique. Plan : Le personnage de Camille A. Lignes 25 à 38 : questions de Camille à Perdican B. Lignes 39 à 47 : deuxième argument C. [...]
[...] Lignes 60 à 81 : abandon de l'argumentation Camille est à court d'arguments, et laisse exploser sa colère, comme le montre les courtes répliques, et l'accélération du rythme du dialogue : Camille commence à perdre pied. Elle n'utilise plus la logique, mais le persiflage 75). (persifler = se moquer de quelqu'un, le railler avec ironie : ex: l 74 : " Je suis curieuse de danser ( L 60-61 : Camille passe aux reproches ; elle cesse d'argumenter Le chiffre insiste sur la perte qui sera effectuée si le mariage a lieu. Elle veut culpabiliser Perdican. [...]
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