Lorenzo s'évanouit à la vue d'une épée mais prépare son piège en faisant des armes ou en invitant le Duc dans sa chambre et après qu'il a essayé de convaincre les Républicains que le duc sera assassiné, personne ne le croit. Puis Lorenzo est tourmenté (...)
[...] Titre/ Pièce de théâtre Lorenzaccio ; Acte IV, scène 9 : Lorenzo tourmenté. recueil/ date Genre et Tirade en prose. type de Lorenzo s'évanouit à la vue d'une épée mais prépare son piège en faisant des texte armes ou en invitant le Duc dans sa chambre et après qu'il a essayé de convaincre les républicains que le duc sera assassiné, personne ne le croit. Puis Lorenzo est tourmenté. Problémati que Thème/ Le thème est la répétition du meurtre et l'auteur veut nous montrer un thèse Lorenzo tourmenté. [...]
[...] Tout ceci témoigne d'une gde complexité : Lorenzo a tant investi physiquement et moralement dans ses deux années auprès du Duc, il s'est tant corrompu qu'il en porte irrémédiablement les stigmates mais il espère encore une Rédemption, un rachat dans l'acte à venir. But de Très long monologue (3ème de l'acte IV) qui précède le meurtre et qui est le l'argument reflet de toutes les émotions du personnage. Cette tirade est révélatrice de ation / la volonté d'en finir avec son double et de s'assumer entièrement dans son intentions acte. [...]
[...] Mais sa ferveur ne se manifeste pas seulement physiquement, elle se traduit aussi dans ses paroles décousues. II/Le caractère décousu du discours a)L'éclatement de la forme et du temps Pour la forme : discours morcelé en 8 paragraphes et qui se fonde sur un constant va-et-vient entre les sollicitations extérieures et les réflexions intérieures du héros, passant sans logique apparente, d'un interlocuteur fictif à un autre : la lune : « Te voilà, toi, face livide? » (l.15) ; les républicains : « Si les républicains [ ] comique » (l.16-21) ; Catherine : « Pauvre Catherine » (l.43) , Marie : « Que ma mère mourût de tout cela, voilà ce qui pourrait arriver » (l.6-7) ; Philippe : « Pauvre Phillippe » (l.49) ; Jeannette : « Jeanette [ ] lessive » (l.54-55) ; Giomo : « eh Trinque donc avec Giomo » (l.59-60) Les sujets sont tout aussi variés : l'incapacité à agir des républicains, les préparatifs du meurtre et le dialogue du Duc, l'évocation douloureuse de ceux qu'il aime, les souvenirs d'enfance, l'évocation religieuse. [...]
[...] Il met au point les jeux de scène : « Couché [ ] nous venons » (l.34-36) et les répliques : -« Est-elle bonne fille » (l.42) -« Oui, vraiment » (l.42) -« En chemise » (l.42) -« Oh, non, non, je ne pense pas » (l.43) b)Une surprenante gaieté Lorenzo manifeste une gde impatiente : « Allons [ ] l'heure va venir » (l.38) ; « Patience [ ] l'horloge vient de sonner » (l.8-9) » ; « Je me trompe d'heure » (l.64) qu'il parvient difficilement à ontenir comme en témoignent ses paroles : « cela est très comique [ ] vraiment » (l.20-21) ; l'antiphrase : « Cela serait plaisant qu'il lui vînt à l'idée » (l.60-62-63) qui incarne l'ironie macabre ; « cela serait drôle » (l.63) et ses attitudes : « J'ai des envies de danser [ ] sur toutes ces poutres » (l.71-74). Il n y'a pas de liaison entre les paragraphes = parataxe, ce qui donne une impression de décousu. Il est aussi gai et surexcité d'où l'incohérence : « Non je ne veux pas boire. [ ] les cabarets sont fermés » (l.40-41). [...]
[...] La variété des tons En accords avec les sujets, le ton varie du trivial ac les objets : « il posera [ ] aisé » (l.30-32), l'allusion au vin : « je ne veux pas boire » (l.40-41) ; « Bon vin » (l.60), au sexe : « bonne fille » (l.42) et aux marques du style oral (interpellations, jurons, répétitions) ac le blasphème : « Sand du Christ » (l.24-25) ; « tra la la » (l.75) au soutenu ac l'apostrophe « O bavardage humain [ ] sans bras » (l.21-23), les imparfaits du subjonctifs « Que ma mère mourût de tt cela [ ] arriver » la métaphore de la « lumière » (l.65) qui renvoit au symbole d'1 rédemption possible : « Quelle [ ] l'église ? » (l.65-66), de l'ironique ac l'antiphrase : « Si les républicains [ ] vraiment » (l.16-21) au lyrique : «Que de journées [ ] Cafaggiuolo » (l.52-54) évoquant son bonheur passé avec l'interjection exclamative et le champ lexical de la nature : « chèvres » (l.56) ; « arbres » (l.53) ; « marronier » (l.51) ; « gazon » (l.57). L'idée de pureté est rendue par l'adjectif « blanche » (l.57). [...]
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