La première représentation de la pièce a lieu en 1896, au théâtre de la Renaissance à Paris, à l'initiative de Sarah Bernhardt. L'actrice s'attribue le rôle de Lorenzo et la mise en scène sacrifie une grande part du texte. L'action se déroule à Florence en janvier 1537 : l'auteur exploite des faits historiques (...)
[...] On reconnaît là le mal-être romantique. Conclusion Présent, passé, avenir, gaieté, angoisse, nostalgie Dans cette scène, Lorenzo semble mêler à plaisir les réalités et les intonations, les moments et les êtres . Cette scène se présente au spectateur comme un étrange monologue qui pourrait être à première vue celui d'un déséquilibré : hallucinations y alternent avec une pensée difficile au premier regard à ordonner. Or, ce désordre a une logique intrinsèque : c'est dans ce délire verbal apparent que Lorenzo puise une dernière fois le courage nécessaire à son geste. [...]
[...] Après la mort du duc, Florence se donne un nouveau maître, Cosme de Médicis, et condamne à mort celui qui l'a libérée de son tyran. Un monologue incohérent En dépit de son apparente incohérence, ce monologue observe une certaine logique puisque Lorenzo parle par associations d'idées. C'est pourquoi le non-dit a autant d'importance dans ce passage que ce qui est explicite. Ce monologue traduit l'agitation du meurtrier avant son crime et la peur de l'échec. Un discours mouvementé Lorenzo est ici en totale opposition avec le héros classique. Il monologue pour extérioriser son angoisse. [...]
[...] L'heure va venir. Il faut que j'aille dans quelque cabaret ; je ne m'aperçois pas que je prends du froid, et je viderai un flacon. Non ; je ne veux pas boire. Où diable vais-je donc ? Les cabarets sont fermés Est-elle bonne fille ? Oui vraiment. En chemise ? Oh ! non, non, je ne le pense pas. - Pauvre Catherine ! Que ma mère mourût de tout cela, ce serait triste. [...]
[...] II- La tension de Lorenzo Il s'agit pour Lorenzo de la reconquête de soi-même : renouer avec l'enfant idéaliste qu'il a été. Lorenzaccio pourra-t-il redevenir Lorenzo, ce Lorenzo d'autrefois, aperçu à la scène 4 de l'acte I dans les propos de Marie et Catherine. Peu importe alors l'avenir politique du meurtre, c'est sa propre identité qui est en jeu. L'évocation du meurtre Elle se fait par : - une acuité sensorielle exacerbée : À ce stade, le meurtre a dépassé le stade de conception cérébrale. [...]
[...] Lorenzaccio est un drame romantique de cinq actes en prose, publié en 1834 dans le deuxième volume de Un spectacle dans un fauteuil regroupant les œuvres théâtrales en prose composées entre 1830 et 1834. La première représentation de la pièce a lieu en 1896, au théâtre de la Renaissance à Paris, à l'initiative de Sarah Bernhardt. L'actrice s'attribue le rôle de Lorenzo et la mise en scène sacrifie une grande part du texte. L'action se déroule à Florence en janvier 1537 : l'auteur exploite des faits historiques. [...]
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