C'est le tournant du drame. Il s'agit de la scène centrale du drame la plus longue avec 2 personnages en présence. Les sentiments de Lorenzo sont montrés et l'auteur veut le montrer tourmenté. C'est une tirade liée à la question de Philippe : « Si tu crois que c'est un meurtre inutile à ta patrie, pourquoi le commets-tu? (l.479-480) (...)
[...] b)L'expression d'une colère Il laisse aussi éclater sa colère. Il s'affirme par celle-ci et sa personnalité exprimés par des formulations catégoriques : « cela est certain » (l.497) ; « J'en ai assez d'entendre » (l.509) ; « il faut que le monde sache » (l.510-511) ; « voilà assez longtemps » (l.504-505). L'emploi du présent rend l'acte proche de sa réalisation : « Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre? » (l.484). Le prés le place en dehors du tps, ds 1 espèce d'absolu comme 1 valeur unique dt tte sa vie dépend. [...]
[...] La tension intérieur de Lorenzo est à son paroxysme culminant) par les interrogations précipitées et répétées avec le verbe « veux-tu » (l.485-486-488) répété 3 fois et « Songes-tu » (l.490-491-492) 2 fois. Le rythme est rapide, haché, haletant ce qui rend un personnage essouflé à cause de la gde tension qu'il ressent. Cela s'ajoute à la didascalie « il frappe sa poitrine » (l.487) et à ses gestes expressifs et pathétiques. L'ajout du « je » et les sonorités sifflantes en « s » : « veux-tu donc que je sois un spectre, et qu'en frappant sur ce squelette [ ] il n'en sorte aucun son? [...]
[...] En réalité, c'est une affaire « orgueil » (l.495) et de « honte » (l.495) : « Crois-tu donc que je n'ai plus d'orgueil, parce que je n'ai plus de honte? (l.494-495). Ces 2 mots appartenant au domaine de la morale montre une affaire morale. b)revanche sur le Duc Il a un compte à régler ac le Duc et veut prendre sa revanche sur un être vil et méprisable. Il le méprise et donne une appelation dévalorisante par la métaphore « conducteur de boeufs » (l.499). Il se référencie aussi à l'entourage de corruption du Duc: « le vin, le jeu et les filles » (l.500). [...]
[...] Par conséquent, il parle du Duc, l'obstacle à sa rédemption ac une façon métonymique. c)envers les florentins Lorenzo accable ses semblables et pense qu'il vaut mieux qu'eux : « voilà assez longtemps que les oreilles me tintent, et que l'excéxration des hommes empoisonne le pain que je mâche. » (l.504-506). Ils les nomment par des qualificatifs méprisables : « Ceux qui tournent autour de moi ac des yeux louches » (l.513-514). Il pense qu'aucun autre que lui n'est lucide et est le seul qui met ses actes en accords ac ses paroles. [...]
[...] II/Le désir de justification a)pour soi : agir pour retrouver sa vertu passé On voit cela ds 1 double lexique entre le prés et le passé de Lorenzo. « Si je suis l'ombre de moi-même, veux-tu donc que je rompe le seul fil qui rattache aujourd'hui mon coeur à quelques fibres de mon coeur d'autrefois? » (l.488-490) est l'interrogation mettant en parallèle le prés et le passé. De même, la métaphore du fil symbolise le lien fragile qu'unit le Lorenzo d'autrefois (noble et généreux) à celui d'aujourd'hui vivant ds la débauche. Les consonnances du « fil » (l.489) rappelle celle des « fibres » (l.490). [...]
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