Commentaire composé sur l'acte II scène 5 de « On ne badine pas avec l'amour » de Musset comportant une introduction, le texte, 3 parties et une conclusion. Celui-ci est bien présenté, aéré et clair, et constitue un outil idéal pour les révisions du baccalauréat de français.
[...] Les nonnes reprennent par 3 fois le verbe savoir : style oratoire Termes très forts : mensonge de l'amour divin : imposture des religieuses, qui ne sont pas venues pour Dieu, mais par dépit. crime : un crime envers les jeunes filles qui leur sont confiées. Rappel de la 1ère rencontre entre Camille et Perdican : elle, toute imbibée des leçons des religieuses, ne peut que remarquer des détails en rapport avec l'idée de religion Changement de style : un lyrisme plus pathétique. Vocabulaire du cœur. Fin de la tirade : conclusion inattendue : le ciel n'est pas pour elles à cause de leurs crimes. [...]
[...] Elle vient d'exprimer sa peur de l'amour humain, fragile et menacé. Perdican, qui s'est contenu jusqu'alors, ne peut plus s'empêcher de parler. Lecture Perdican - Il y a deux cents femmes dans ton monastère, et la plupart ont au fond du coeur des blessures profondes ; elles te les ont fait toucher ; et elles ont coloré ta pensée virginale des gouttes de leur sang. Elles ont vécu, n'est-ce pas ? et elles t'ont montré avec horreur la route de leur vie ; tu t'es signée devant leurs cicatrices, comme devant les plaies de Jésus ; elles t'ont fait une place dans leurs processions lugubres, et tu te serres contre ces corps décharnés avec une crainte religieuse lorsque tu vois passer un home. [...]
[...] Les personnages (Camille et Perdican) y sont seuls sur scène. Dans cette scène, Camille a retardé son départ pour connaître le véritable caractère de Perdican et sa conception de l'amour. À travers Perdican, c'est Musset qui parle. [...]
[...] Comme elles t'ont fait la leçon ! Comme j'avais prévu tout cela quand tu t'es arrêtée devant le portrait de notre vieille tante ! Tu voulais partir sans me serrer la main ; tu ne voulais revoir ni ce bois, ni cette pauvre petite fontaine qui nous regarde tout en larmes ; tu reniais les jours de ton enfance, et le masque de plâtre que les nonnes t'ont placé sur les joues me refusait un baiser de frère ; mais ton cœur a battu ; il a oublié sa leçon, lui qui ne sait pas lire, et tu es revenue t'asseoir sur l'herbe où nous voilà. [...]
[...] Sais-tu les rêves de ces femmes qui te disent de ne pas rêver ? Sais-tu quel nom elles murmurent quand les sanglots qui sortent de leurs lèvres font trembler l'hostie qu'on leur présente ? Elles qui s'assoient près de toi avec leurs têtes branlantes pour verser dans ton oreille leur vieillesse flétrie, elles qui sonnent dans les ruines de ta jeunesse le tocsin de leur désespoir, et qui font sentir à ton sang vermeil la fraîcheur de leur tombe, sais-tu qui elles sont ? [...]
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