On est ici dans une forme de révolte assez ironique. En reprenant et en expliquant toutes les pratiques de sa classe sociale il porte un regard ironique et péjoratif sur la bourgeoisie.
L. 4 à 7 : Les propos du père qui s'adresse à son fils sont à la 3ème personne "le laissait faire", "on". A la 2nde phrase du père à son fils, on passe d'une personnalisation à une généralité : MORALE. Les 2 phrases sérieuses sont porteuses de leçon, comme une sentence. Le père considère donc son enfant comme quelqu'un appartenant à une classe sociale importante il doit donc suivre l'exemple de celle-ci sans s'en écarter (...)
[...] Ceci dans le but qu'Ulrich est une maison qui ressemble totalement à toutes celles de sa classe sociale. L.17-18 : au génie de ses fournisseurs On est face à une ironie qui vise à ridiculiser ces spécialistes qui refont les mêmes choses tout le temps. On le note par : préjugés, tradition, étroitesse En laissant faire ces hommes, il obéit à son père tout en étant contre son avis que l'on remarque bien sûr avec l'ironie : sagesse ancestrale Ulrich dénonce que l'appartement va manquer d'originalité s'il ressemble à tous ceux de la bourgeoisie ce que l'on remarque L.24-25 quant il dit que ce n'est pas lui qui l'appelle son joli petit palais. [...]
[...] Mais grâce à la périphrase du titre homme sans qualité femme à qualités on comprend qu'il s'agit du narrateur. De plus, on comprend le surnom d'Ulrich qui provient de son père et même de toute sa classe sociale car pour eux Ulrich ne vaut rien. Ici Musil nous parle en fait de la bourgeoisie laborieuse viennoise qui s'est enrichie en travaillant ce qui n'a rien à voir avec la volonté artistique de ceux-ci (Musil ironise en disant qu'il veule se montrer plus grand qu'ils ne sont). [...]
[...] On a le titre qui peut l'indiquer avec une périphrase L'Homme sans qualité va donc contraster en disant la femme avec des qualités. Le narrateur mais constamment en avant les fautes de goûts présentes dans sa classe sociale. La création d'un monde imaginaire On à donc un compromis entre le père et le fils car Ulrich ne veut pas avoir d'ennuis. Puisqu'il accepte de vivre dans un appartement commandé par son père, il a le choix entre 3 réactions : rentrer dans ce monde de la bourgeoisie, refuser tout ou bien se réfugier dans un monde imaginaire. [...]
[...] Comme le Bourgeois Gentilhomme de Molière, ces bourgeois veulent ressembler à la noblesse alors qu'ils sont dans l'effort pour la copier, ils ne sont pas naturels. Leurs enfants en plus doivent travailler, rester terre à terre, ne pas s'intéresser à la culture, ne pas s'amuser . La jeunesse représentée ici par Ulrich veut donc adopter une vie plus différente avec cette éducation, ils vont rejeter cette vie. C'est donc pour cela qu'on surnomme Ulrich d'homme sans qualité car il va être incompris donc rejeté. [...]
[...] Ruiné, malade, il ne parvint pas à achever son roman, même si les manuscrits laissés permettent de voir quels scénarios il envisageait pour la fin. Ce roman se compose donc de trois parties. A travers notre réflexion nous allons nous intéresser à la première partie de ce roman intitulé : Une manière d'introduction en observant plus précisément le chapitre 5 oú Ulrich s'invente un monde imaginaire pour échapper à la réalité du monde qui l'entoure. Ce passage débute par Ulrich finit par ne plus imaginer que des pièces irréalisables, des chambres tournantes . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture