Les oeuvres littéraires du Moyen-âge nous sont parvenues sur des manuscrits calligraphiés par des clercs sur des parchemins qui sont de véritables oeuvres d'art. Cet art atteint son plus haut degré avec les illustrations des "TRES RICHES HEURES" du duc de Berry (...)
[...] Elle se fonde sur une particularité du langage, on signifie autre chose que ce que l'on dit. IV LES PRINCIPAUX THEMES PRESENTS - L'amour, la grâce, la beauté : A sa dame de Charles d'Orléans - Le temps qui passe, satire du temps : La fuite du temps de Guillaume de Lorris - La misère, la détresse humaine : La misère au foyer de Rutebeuf - La mort : Chant funèbre en l'honneur de du Guesclin d'Eustache Deschamps - Le renouveau : Le printemps de Charles d'Orléans - L'oubli - La nature : En regardant ces belles fleurs de Charles d'Orléans V SELECTION D'UN POEME Le Printemps de Charles d'ORLEANS. [...]
[...] Il s'est considérablement transformé, en très peu de temps puisqu'il est destiné à être lu et non chanté et s'oppose ainsi à la chanson de geste . A peine un siècle plus tard, la signification de ce terme se rapportait aux exploits individuels de chevaliers dont le but est de gagner l'amour d'une dame par le biais d'aventures chevaleresques. Ces textes sont écrits en vers et en ancien français. Le chevalier doit être une personne dure (aux combats ) mais d'un autre côté, il se doit être le plus courtois en présence de sa dame ce qui forme un héros complet. [...]
[...] Sa poésie comprend surtout des pièces courtes, des ballades, des rondeaux et des chansons dont le trait commun est une grâce aristocratique parfois nuancée d'humour mais aussi d'une sagesse sceptique, mais souriante. Il a écrit "Le printemps" - François VILLON (1431 1463) : Il mena une vie très mouvementée. De son vrai nom François de Montcorbier, il emprunta son nom à son professeur. Il a été licencié et maître ès arts en 1452. Mais il était un homme querelleur, fréquentant aussi bien les mauvais garçons que le milieu universitaire. Il tua en 1455 au cours d'une bagarre un prêtre et dû se cacher avant qu'il soit gracié. [...]
[...] Dans ce rondel. Charles d'Orléans est très sensible au charme du renouveau, le printemps comme d'autres poètes du moyen –âge. CONCLUSION : On s'aperçoit que la plupart des poésies du moyen âge étaient de tradition orale, c'est-à-dire chantées par les troubadours et les trouvères qui parcouraient les campagnes et les villes pour psalmodier (chanter sur un ton monocorde sans accompagnement de musique) les chansons de gestes, chanter des poèmes lyriques (avec accompagnement d'instrument de musique) ou réciter des textes narratifs (romans). [...]
[...] Un nouveau courant poétique apparaît au 13ème siècle où la verve satirique et réaliste s'unit au lyrisme, l'inspiration des auteurs vient du milieu social auquel ils veulent plaire. Le lyrisme bourgeois correspond aux fabliaux, au Roman de Renard et au théâtre comique. L'amour et la délicatesse y ont peu de place : satire du temps, lyrisme réaliste et personnel teinté d'humour gai ou amer sont les principaux thèmes de cette poésie où l'absence de musique est compensée par un rythme soutenu - La poésie didactique : C'est une œuvre qui a pour but essentiel d'apprendre quelque chose aux lecteurs, que cet enseignement soit pratique, moral ou scientifique. [...]
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