Un mouvement littéraire se caractérise par un groupe d'écrivains de la même génération, qui utilisent les mêmes techniques d'écriture et traitent grosso modo des mêmes sujets.
Le XVIe voit ainsi se succéder deux grands courants littéraires, à savoir l'humanisme (XVIe siècle tout entier en France et dès le XVe siècle en Italie) puis la pléiade (années 1550-1560). Il convient dès lors d'appréhender successivement les figures et les œuvres incontournables des deux premiers « mouvements littéraires » français, qui ont permis au XVIe siècle de rompre avec la tradition orale médiévale qui prévalait jusqu'alors.
[...] Poète français partageant la ferveur humaniste de Ronsard, qui rédigea le programme de la Pléiade, Défense et Illustration de la langue française (1549). Poète qui s'enorgueillit d'avoir introduit en France le sonnet amoureux (pièce de poésie de 14 vers, composée de 2 quatrains et 2 tercets, et soumises à des règles fixes pour la disposition des rimes), parvenu à une grande maîtrise de l'alexandrin (adopté après le décasyllabe), il sut être tour à tout élégiaque (poème sur un sujet tendre, triste) et satirique, pleurant ses ennuis avec un charme prenant qui annonce le lyrisme romantique. [...]
[...] Rodrigue Tremblay, Le Code pour une éthique globale, vers une civilisation humaniste, janvier 2009. Grahame Castor, La poétique de la Pléiade : étude sur la pensée et la terminologie du XVIe siècle, Paris, Champion Claude Faisant, Mort et résurrection de la Pléiade, Publ. par Josiane Rieu, Paris, Champion Henri Franchet, Le Poète et son œuvre d'après Ronsard, Paris, Champion Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette p. 1614. [...]
[...] En outre, l'épisode de la ‘guerre picrocholine permet à Rabelais de critiquer les guerres de conquête, réprouvées par la sagesse antique et par l'Evangile. * (Les Horribles et Epouvantables Faits et Prouesses du très renommé) Pantagruel : Bien qu'il ait été publié avant Gargantua, Pantagruel occupe la deuxième place dans l'ordre narratif de l'œuvre de Rabelais. C'est sous le pseudonyme d'Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais) qu'il publia Pantagruel. Le géant Pantagruel, fils de Gargantua, qui visite les universités de province et de Paris, reçoit de son père une Lettre sur l'éducation où s'expriment, avec lyrisme, l'enthousiasme des humanistes pour la culture et la sagesse antique, le rêve d'une connaissance universelle qui anime Rabelais et son souci d'assurer la formation morale par la foi religieuse. [...]
[...] Jean Delumeau, une histoire de la Renaissance, Perrin Philosophies de l'humanisme, Revue L'Art du Comprendre N°15. Jacques Maritain, Humanisme Intégral, Paris, édition Montaigne Francisco Rico, Le rêve de l'humanisme - de Petrarque à Erasme, Les Belles Lettres - Coll. L'Âne d'or - Paris 2002. Emmanuel Faye, Philosophie et perfection de l'homme. De la Renaissance à Descartes, Paris, Librairie J. Vrin, Philologie et Mercure 1998. Stéphane Toussaint, Humanismes - Antihumanismes - De Ficin à Heidegger, Tome I (Tome II à paraître), Les Belles Lettres - L'Âne d'Or, Paris, février 2008. [...]
[...] Les mouvements littéraires du XVIe siècle : l'humanisme et la pléiade Plan 1. L'humanisme 2. La pléiade Un mouvement littéraire se caractérise par un groupe d'écrivains de la même génération, qui utilisent les mêmes techniques d'écriture et traitent grosso modo des mêmes sujets. Le XVIe voit ainsi se succéder deux grands courants littéraires, à savoir l'humanisme (XVIe siècle tout entier en France et dès le XVe siècle en Italie) puis la pléiade (années 1550-1560). Il convient dès lors d'appréhender successivement les figures et les œuvres incontournables des deux premiers mouvements littéraires français, qui ont permis au XVIe siècle de rompre avec la tradition orale médiévale qui prévalait jusqu'alors L'humanisme L'Humanisme désigne traditionnellement trois courants : - d'une part, l'humanisme désigne une doctrine qui a pour objet le développement des qualités de l'homme ; - d'autre part, l'humanisme fait référence à une philosophie ayant pour centre de ses préoccupations non pas des idées abstraites, mais l'homme concret (exemple : le cartésianisme de Descartes est un humanisme) ; - enfin, l'humanisme renvoie à la doctrine prônée par les humanistes de la Renaissance, qui ont remis en honneur les langues et les littératures anciennes. [...]
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