littérature, Québec, Canada, langue française, société orale
Jusqu'au XVIIIème siècle, la société québécoise était une société orale, complètement oubliée des français et des anglais. Le Québec a un sentiment d'oublie par rapport à la France. Jusqu'à l'apparition, en 1914, de « Maria Chapdelaine », on ne savait pas qu'au Canada il y avait un groupe qui parlait français.
La littérature québécoise se distingue de la littérature française. Ils parlent la même langue, mais d'une façon complètement différente. Au Canada, la tradition orale est beaucoup plus proche qu'en Europe et il y aura des gens qui vont écrire à propos d'elle.
[...] En 1839 il y a eu un haut commissaire anglais au Canada qui a déclaré que les québécois étaient un peuple sans histoire et sans littérature. Ils ont réagi et, alors, il y a la naissance d'un mouvement littéraire marqué par la politique. Dans la littérature québécoise il y a eu quelques constantes : Elle revendique son appartenance au monde français et l'emploi de la langue française contre la menace de l'anglophonie, qui exerce une hégémonie culturelle importante. Elle se défend contre tout ce qui vient de France, surtout dans le domaine culturel, parce que les québécois ont un sentiment profond d'abandon de la France. [...]
[...] Il y a u mouvement, automatisme, qui ressemble au surréalisme français. Ils sont contre la religion, le progrès, le profit et contre toutes les formes de l'institution artistique et sociale. Ce mouvement marque une rupture profonde de la société, qui va arrêter d'être tellement conservatrice et va s'introduire aux mouvements d'avant-garde. Ils vont refuser même le langage. Dans le théâtre il y aura aussi des mouvements d'indépendance 1950-1965 L'explosion : On l'appelle aussi révolution tranquille pour caractériser la transformation de la société québécoise en général. [...]
[...] Entre 1973 et 1977 il y a les 2 langues officielles au Québec, à partir de là il y a le français comme langue officielle. À cette époque la littérature québécoise s'affirme de plus en plus. Cette littérature va être assurée de son identité. Il y aura aussi la révolte des féministes. Il y aura un peu plus de théâtre, qui va manifester le désir d'indépendance. À partir de 1975 il y aura beaucoup de femmes qui vont commencer à écrire : Marie Savard, Michelle Lalonde, Pauline Julien À partir de 1980 il y aura une diminution du désir d'indépendance qui influencera la littérature. [...]
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