L'auteur annonce dès le chapitre 1er de la 1ère partie qu'il voulait "comme les grands hommes raconter sa propre histoire... se peindre" (p.10), en parlant de Menrad. On comprend que Mouloud Feraoun veut prendre ses distances vis-à vis de Menrad Fouroulou, il montre très bien que ce n'est pas sa vie qui sera racontée, mais celle de Menrad, il lui parle et lui demande de raconter sa propre histoire "Fouroulou Menrad, nous t'écoutons" (p.11). Mais on sait que le nom de Menrad Fouroulou n'est autre que l'anagramme de Mouloud Feraoun, car il est omniscient : il connaît tout à propos de son personnage Menrad. Puis dans le chapitre 2, le récit est fait à la première personne du pluriel "nous", ou bien il utilise le pronom "on". Ce n'est qu'au troisième chapitre qu'on rencontre le "je" : c'est Menrad qui parle (...)
[...] Qu'il nous suffise d'énumérer : Dieu donne toujours à qui sait attendre Dieu est seul maître de l'avenir Que Dieu me le garde Feraoun décrit les siens : des hommes avant tout, avec les prières et les malédictions proférées. Cette théologie populaire mentionne le Prophète Mohammed : on demande à Dieu qu'il le bénisse. Il parle de la Fatiha : Nom d'une Sourate du livre saint musulman, le coran. Dans ce genre de littérature du constat du vécu, il n y aucune ironie lorsqu'on parle de Dieu ou de son prophète, mais une sorte de vénération et de respect du prophète, qui est nourri de tradition populaire, d'exaltations pieuses. [...]
[...] Elles doivent être prêtes pour le mariage. Elles deviennent sages quand elles vieillissent, alors on peut les respecter et avoir recours à leurs conseils, comme Tassadit. Les femmes ne peuvent pas fréquenter la djema, ni aller au café maure, ce sont des choses purement masculines. Mais, elles peuvent participer à une dispute pour défendre leurs enfants, ou maris, mais seulement entre femmes. Elles ont un monde différent des hommes p :38 A une dizaine de mètres plus loin, dans une ruelle sans issue, se déroule la bataille des femmes, bruyante et grotesque réplique Cependant, ces conditions étaient les mêmes dans tout le cadre de Tizi, que ce soit pour la femme ou la jeune fille : Helima est choisie car on la croyait riche. [...]
[...] Un bon repas peut faire son bonheur, et il pourra en rêver des jours entiers. Le bonheur d'être entouré par l'amour maternel, paternel (son père s'est privé de son repas lorsqu'il travaillait comme manœuvre, pour le donner à son fils), de son oncle qui a failli perdre la vie en voulant le défendre, de ses tantes qui lui racontent des histoires et le font vivre dans un monde de fées. Bibliographie : Œuvre intégrale : Le fils du pauvre, Mouloud FERAOUN. [...]
[...] La notion auteur /Narrateur (Qui parle L'auteur annonce dès le chapitre 1er de la 1ère partie qu'il voulait comme les grands hommes raconter sa propre histoire se peindre (p.10), en parlant de Menrad. On comprend que Mouloud FERAOUN veut prendre ses distances vis-à vis de Menrad Fouroulou, il montre très bien que ce n'est pas sa vie qui sera racontée, mais celle de Menrad, il lui parle et lui demande de raconter sa propre histoire Fouroulou Menrad, nous t'écoutons (p.11). Mais on sait que le nom de Menrad Fouroulou n'est autre que l'anagramme de Mouloud Feraoun, car il est omniscient : il connaît tout à propos de son personnage Menrad. [...]
[...] Ne pleure pas, va l'embrasser ! Le monde féminin a beau être un monde à part dans cette société, il n'en subit pas moins le même conditionnement. L es meilleures pages sur l'adolescence et sur le mariage on disparu lors de la seconde édition. Mais ce qu'écrit Feraoun reste finement observé. Ce que les femmes pensent des hommes. Il nous dit qu'elles n'attendent ni délicatesse, ni retenue. Les femmes honnêtes sont méfiantes, tandis que celles qui veulent tenir leur rôle social, restent chez elles. [...]
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