Arthur Rimbaud, illustre et talentueux poète du XIXème siècle, a inspiré et influencé de nombreux artistes, auteurs, chanteurs, dans des domaines plus ou moins éloignés de la poésie, en France comme à l'étranger. Après sa mort, beaucoup se sont réclamés de son influence littéraire, à commencer par les surréalistes français qui le considérèrent comme le précurseur de leur mouvement. Notons également que des chanteurs, tels Patti Smith ou Bob Dylan, clament à travers leurs chansons leur admiration pour le poète et pour les idées qu'il a transmises.
[...] C'est probablement de cette expérience que lui vient sa fascination pour les shamans, sorciers indiens qui entrent en transe avec du peyotl. Il s'emploiera à les imiter consciencieusement mais toutefois avec de l'alcool ou de l'acide comme moyen de parvenir à la transe. Dès son plus jeune âge, Jim manifesta une grande ferveur pour la lecture, une intelligence développée et des qualités de meneur. A cause de la position importante que tenait son père dans l'armée, la famille Morrison a été obligée de déménager à chaque ordre de transfert. [...]
[...] En effet, cet aspect est très présent dans les poèmes toute comme dans la vie des deux hommes. Tout d'abord, nous pourrons remarquer que les deux auteurs tentent de justifier la prise d'alcool ou de drogues. En effet, Rimbaud aurait dit que l'ivresse est le dérèglement de tous les sens et qu'il s'en servirait en quelque sorte comme d'une technique hallucinatoire L'alcool serait alors pour lui une source d'inspiration pour l'écriture de ses poèmes tout comme pour Morrison qui dit dans un de ses poèmes : Pourquoi je bois ? [...]
[...] Mort et édification d'un mythe Le 3 juillet 1971, James Douglas Morrison fut retrouvé mort dans la baignoire de l'appartement qu'il occupait avec Pamela Courson. Dans le livre écrit par Patricia Kennealy, cette dernière affirme que Pamela serait pour beaucoup dans cet accident. En effet, celle-ci lui aurait donné une grande quantité d'héroïne, qu'il aurait confondu avec de la cocaïne, drogue à laquelle il était plus accoutumé. Cette drogue inhabituelle pour son organisme aurait provoqué une hémorragie interne, l'affaiblissant jusqu'à provoquer un arrêt cardiaque. [...]
[...] " Cependant, la suite de ce poème est en contradiction avec ce précédent extrait : "MOI.-Plus ces paysages. Qu'est l'ivresse, Amis? J'aime autant, mieux, même, Pourrir dans l'étang, Sous l'affreuse crème, Près des bois flottants." Nous pourrions rapprocher de l'expression "affreuse crème" ce poème de Morrison : Le Bourbon est un breuvage pervers, fortifiant comme le lait, poison raffiné de cafard et d'écorce, de feuilles et d'ailes de mouches raclés de la terre en une couche épaisse ; les fluides menstruels y ajoutent, bien sûr, leur splendeur. [...]
[...] Le Soleil. Entendu ? de la musique. Des voix. Touché ? un animal. Ta main. Goûté? [...]
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