Tout au long du passage, Thomas More se livre à une alternance à un jeu entre le convaincre et le persuader pour réaliser au mieux son argumentation. Il utilise pour cela le discours, considéré comme le moyen de convaincre et de persuader d'après les humanistes.
De nombreuses questions rhétoriques : « Car qui ne le sait ? les tromperies, les vols , les brigandages [...] disparaissent en même temps que l'usage de la monnaie » ainsi que l'utilisation du « je » montre la présence de ce discours (...)
[...] L'auteur souhaite que les plus aisés apportent leur aide aux plus défavorisés : il met en avant l'idéal chrétien, trait de caractère humaniste. En associant l'argent à un défaut et même un fléau : Si l'on avait fouillé les greniers des riches, on y aurait trouvé assez de blé pour le distribuer à tous ceux qui succombèrent aux privations ».L'auteur remet donc sérieusement en question l'attitude des riches envers les pauvres. Il a donc porté un intérêt pour la nature humaine et formulé des reproches à cette nature humaine en plaçant l'homme au centre de sa réflexion. [...]
[...] Il utilise pour cela le discours, considéré comme le moyen de convaincre et de persuader d'après les humanistes. De nombreuses questions rhétoriques : Car qui ne le sait ? les tromperies, les vols , les brigandages [ ] disparaissent en même temps que l'usage de la monnaie ainsi que l'utilisation du je montre la présence de ce discours. De même les nombreux points d'exclamations permet à l'auteur de s'adresser à l'humanité et de donner de la force à ses idées à son argumentation A travers un personnage, Raphaël, Thomas More livre une argumentation à trois volets : Dans le 1er paragraphe, Raphaël tient le rôle d'un témoin repérable avec des termes comme j'observe : la présence du je, subjectif traduit une argumentation basée sur le persuader. [...]
[...] En liant tous les maux à l'argent la peur, l'angoisse, les soucis . l'auteur propose la suppression de l'argent combien cependant ils sont loin de la félicité dont jouissent les Utopiens Il défend donc à nouveau cet idéal chrétien fondé sur la charité en s'appuyant sur le monde merveilleux d'Utopie, un monde sans aspérité et sans inégalité. Conclusion Dans cet extrait l'idéal humaniste de Thomas More se rapproche fortement de l'idéal chrétien des Evangiles, un idéal fondé avant tout sur l'altruisme et al charité .En proposant un remède à la pauvreté il a mis l'homme au centre de sa réflexion .Ce passage s'inscrit donc dans le mouvement et l'idéal humaniste car Thomas More a réalisé un jugement et un regard lucide sur sa société, en a dénoncé les abus par le biais d'un monde utopique. [...]
[...] Thomas More était l'ami d'Erasme, autre humaniste hollandais qui a rédigé chez lui L'Eloge de la Folie. Au niveau littéraire, Thomas More reste également connu pour son œuvre La Tristesse du Christ. Dans la 1ère partie, Thomas More se livre à une critique de l'organisation politique et religieuse du régime monarchique puis décrit la vie idéale sur l'île d'Utopie (où il règne une équité parfaite) dans la 2nd partie. Cet extrait du livre lui permet à l'homme politique anglais de se livrer à une dénonciation de l'égoïsme des riches. [...]
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