I) Biographie de Guy Môquet et cause de sa mort
II) Quelques dates importantes sur la résistance en France
III) Analyse de la lettre
[...] juin 1944 : débarquement des alliés de la France en Normandie III- Analyse : Incontestablement, cette lettre est pathétique. Tout d'abord Guy Môquet annonce qu'il va mourir : je vais mourir alors qu'il est jeune et qu'il représente l'innocence. Son jeune âge est un caractère qui aggrave le pathétique de la lettre : 17 ans et demi ma vie à été courte Il fait ses adieux, il annonce qu'il ne reverra personne : je vous quitte adieu à mes frères Il ne veut pas que sa famille culpabilise et se sente triste de sa mort : courage soit très courageuse (répétition d'insistance du mot courage Il emploie un champ lexical émouvant qui provoque une réaction forte, un choc chez le lecteur : mourir mort je te salue pour la dernière fois (c'est une périphrase) La ponctuation est très expressive je vais mourir ! [...]
[...] C'est une forme de courage de sa part, il est très mature et philosophe pour son âge. Le ton de la lettre est paternel. Il y a une inversion des rôles : on dirait que c'est lui qui rassure des parents. Normalement ça devrait être le contraire. Cette lettre contient véritablement un message de courage. Il y a un décalage entre le font et le contenu. Le fond est négatif (c'est une lettre annonçant la mort d'un jeune) tandis que le contenu est plutôt encourageant voire positif puisqu'il délivre un message de courage. [...]
[...] Pétain mène une politique de collaboration à Vichy avec Hitler. -22 octobre 1940 à 16h00 : Guy Môquet et les 26 autres communistes sont fusillés par les Allemands. NB : (entre 1940 et 1945 plus de résistants ont été assassinés) II- La résistance en France : -18 juin 1940 : appel du général de Gaulle depuis Londres -21 juin 1943 : arrestation de Jean Moulin -1er février 1944 : fondation de la FFI (Force Française de l'Intérieur). C'est la première armée organisée de la France. [...]
[...] Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, je vous embrasse de tout mon coeur d'enfant. Courage ! Votre Guy qui vous aime. Guy. SOURCE : (La vie à en mourir. Lettres de fusillés (1941-1944) de Guy Krivopissko. [...]
[...] Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable, je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées, elles pourront servir à Serge, qui, je l'escompte, sera fier de les porter un jour. A toi, petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée. [...]
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