Montesquieu, "De l'Esprit de lois", Chapitre IX, "Du principe du gouvernement despotique" : commentaire

Résumé du document

En quoi consiste cette opposition entre les deux formes de régimes ?

- comparaison, l.1 : « Comme il faut... gouvernement despotique » : on annonce déjà le plan de cette opposition ; d'un côté il y a la monarchie et la république avec leurs valeurs positives et de l'autre le despotisme avec la crainte (...)

Extraits

[...] Ainsi, on a l'opposition qui suit : Régimes modérés régime despotique Force Modération violence peur Conclusion transitoire : Le régime despotique repose donc sur deux piliers ; ces deux piliers ont tous les deux une correspondance positive dans les régimes modérés. A la violence en effet correspond la force, à la peur correspond la modération. Chacun des deux termes de la comparaison repose donc sur deux piliers ; voyons plus en détail ce qui constitue les deux piliers du despotisme. II. Les deux piliers du despotisme selon Montesquieu A. S'appuyer sur le peuple tout en maintenant le peuple dans la peur -ces deux procédés du despotisme sont mis en avant par un mouvement binaire (en deux parties) : 1. [...]

[...] Montesquieu De l'Esprit des lois Ce qu'il faut savoir sur Montesquieu : Etudie le droit Un jour, décide de passer ses journée dans une bibliothèque et réfléchit sur des problèmes de droits L'esprit des lois, c'est une réflexion sur ce qui fait l'essence des lois I L'opposition qu'établit Montesquieu entre les gouvernements modérés et le despotisme N.B : pour Montesquieu, il est évident que la monarchie n'est pas une forme de despotisme. Il place donc la monarchie dans les gouvernements modérés Comment pourrait-il d'ailleurs faire autrement ? S'il ne mettait pas explicitement la monarchie du côté des gouvernements modérés, on penserait à une attaque contre le roi et son gouvernement. A. Mise en évidence de la raison de ce discours, ou genèse du texte -la genèse du texte : par ou pour quoi il a été crée. Cela peut être les circonstances ou l'idée qui l'a fait germer. [...]

[...] et les grands par la fantaisie du prince Puis à nouveau : 1. que la tête du dernier sujet soit en sûreté 2. celles de bachas toujours exposée Le procédé qui permet au despotisme de se maintenir est donc cette double façon de traiter les sujets en fonction de leur degré de proximité avec le pouvoir B. Une vision cependant nuancée du despotisme -C'est la métaphore finale qui résume cette position nuancée : le despotisme est comparé à un torrent : il est donc, à ce titre, violent et destructeur : un torrent qui ravage tout d'un côté : on fait référence aux seigneurs. [...]

[...] -comparaison, l.1 : Comme il faut gouvernement despotique : on annonce déjà le plan de cette opposition ; d'un côté il y a la monarchie et la république avec leurs valeurs positives et de l'autre le despotisme avec la crainte -répétition : dans cette même comparaison, l.1, dans et dans renforce encore l'annonce de cette opposition. -les champs lexicaux : sont les plus révélateurs de cette opposition. Dans les mêmes paragraphes, on a : Pour le despotisme : les champs lexicaux de la peur crainte (deux fois), sans frémir etc.) et de la violence abattre, anéantir, périr Pour les régimes modérés : la force positive maintient, ses lois, sa force et la modération. [...]