Cette description nous montre plusieurs points :
- L'ironie forte tout au long du texte car basée sur une incohérence totale du comportement du roi, et sur le jeu des contradictions.
- Il y a des contraintes formulées par des antithèses, mais aussi par des phrases simples où les termes sont opposés, et où les idées sont opposées à la logique populaire : dans le second paragraphe « pauvreté, richesse ».
- (...)
[...] Montesquieu prône ici la lutte pour la Monarchie Parlementaire. Voltaire était fasciné par le système politique monarchique anglais. Ce genre de critique acerbe d'un monarque qui concentre sur lui tous les pouvoirs, sera repris de façon beaucoup plus positive entre autre par Voltaire qui prônera lui aussi le système de Monarchie Parlementaire. On voit donc ici la véritable habileté de cet auteur qui grâce à sa fiction de correspondance fait dire de manière innocente à un Persan, que le comportement de roi de France est choquant. [...]
[...] Une critique qui reste néanmoins cachée Cachée car : recours à l'étranger Persan qu'est Usbek, et qui use d'une fausse naïveté. Ce qui permet de réaliser un crime de lèse majesté Le roi de France est vieux et d'éviter ainsi la censure malgré les nombreuses critiques adressées au roi. Conclusion Sous la plume faussement naïve d'Usbek, Montesquieu s'en donne à cœur joie pour fastigié un Louis XIV vieillissant. Mais toutes ces critiques ne sont pas justifiées, c'est une caricature par définition grossière et qui déforme donc les traits du roi français. [...]
[...] Sa garde est aussi forte que celle du prince devant qui les trônes se renversent, ses armées sont aussi nombreuses, ses ressources aussi grandes, et ses finances aussi inépuisables. De Paris, le 7 de la lune de Maharram 1713. Introduction Montesquieu est un philosophe, moraliste et écrivain français. Le début du 18ème siècle voit la fin pénible du règne de Louis XIV. L'heure est alors ouverte au critique plus ou moins élégantes et justifiées. Montesquieu, brillant juriste et fin lettré, a achevé avant 1715, un roman épistolaire Les Lettres Persanes, où il met en scène essentiellement un voyageur persan : Usbek qui découvre la France et surtout Paris. [...]
[...] Il a y beaucoup de litotes pour décrire le roi : il n'est je crois (La litote consiste à dire le contraire de ce que l'on pense) Un portrait très critique du roi de France Une critique C'est un éloge critique car il y a de nombreux termes mélioratifs et d'hyperbole : magnifique, grandes, nombreuses, inépuisables (Dernier paragraphe). La juxtaposition, sa famille, sa cour, son état : le roi mélange tous les domaines. Le champ lexical de la contradiction : contradictions, quoiqu'il, mais Il est orgueilleux, beaucoup de répétitions comme il, il, il et lui, lui, lui Il est aussi mégalomane, il se prend pour Dieu grâce il est le représentant de Dieu sur Terre, c'est le roi soleil. [...]
[...] Le roi de France est vieux. Nous n'avons point d'exemple dans nos histoires d'un monarque qui ait si longtemps régné. On dit qu'il possède à un très haut degré le talent de se faire obéir: il gouverne avec le même génie sa famille, sa cour, son Etat. On lui a souvent entendu dire que, de tous les gouvernements du monde, celui des Turcs, ou celui de notre auguste sultan, lui plairait le mieux, tant il fait cas de la politique orientale. [...]
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