Commentaire détaillé et précis, en trois grandes parties, de l'article contre l'esclavagisme des "nègres" dans les colonies américaines. Analyse des arguments donnés par Montesquieu en faveur de l'esclavagisme qui se détruisent d'eux-mêmes puisqu'ils sont invraisemblables.
[...] Mais ces arguments ne sont pas les seuls pour justifier leur comportement. En effet, les esclavagistes pour justifier leurs actions ils se servent de la différence de ces hommes noirs, qui n'ont décidément aucune parenté avec les Occidentaux, même pas l'humanité. Montesquieu nous expose tout d'abord un argument physique : ce sont des objets : ceux dont il s'agit», comme c'était une race inférieure, sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête autrement dit ils sont tellement différents de nous qu'ils ne peuvent être que des êtres démoniaques et difforme, et donc des montres. [...]
[...] Ce sont des manipulateurs. Un second argument de type théologique est mis en valeur par l'auteur dans le huitième paragraphe. C'est un argument irréfutable et ceci nous est indiqué par l'expression péremptoire : Il est impossible que mais celui-ci s'avère bien vite être un autre sarcasme du narrateur. En effet, les esclavagistes à court d'argument cherche encore à défier toutes les valeurs chrétiennes en essayant de prouver que ces gens-là c'est à dire ces choses là, ne sont que des anomalies de la nature et en aucun cas des êtres humains à part entière. [...]
[...] Dans nos latitudes et à l'époque de Montesquieu, il est difficilement concevable d'apercevoir une personne noire qui ne soit pas un esclave. De la même façon, les hommes roux représentatif des peuples blancs, en Egypte sont si peu nombreux qu'ils sont par la même occasion pourchassés, comme nous le faisons avec ce que nous appelons vulgairement les nègres La différence est aussi ethnique car les Africains possèdent une autre culture que la notre, et les esclavagistes en déduisent injustement que ce n'est pas la bonne et que cette manière de vivre et de penser est inconcevable. [...]
[...] Montesquieu De l'Esprit des lois De l'esclavage des nègres L'essai est un ouvrage littéraire et théorique dans lequel un auteur expose librement ses opinions sur un sujet donné. Ce genre remonte au XVI avec les œuvres de Montaigne, puis est repris par les philosophes des Lumières du XVIIIème siècle, et devient un moyen de polémiquer sur un sujet aussi bien que d'en tirer une satire. Dans son essai De l'esprit des lois Montesquieu, homme de lettres et philosophe français né en 1689, nous annonce ces opinions des principes fondamentaux, comme ici la traite injuste des esclaves dans son article De l'esclavage des nègres Quel est la stratégie argumentative de Montesquieu ? [...]
[...] La dernière phrase du texte est à la fois dans la continuité de la satire tout en dévoilant complètement la pensée du philosophe jusqu'ici dessous entendue. La fausse hypothèse déduite à partir de la conjonction si dénonce la fermeture d'esprit des dirigeants européens : rien ne peut rentrer «dans la tête des princes d'Europe lorsqu'il s'agit de miséricorde et de pitié ainsi de reconnaissance pour les Africains. Mais en revanche la haine du philosophe à leur égard est nette puisqu'ils font entre eux tant de conventions inutiles où l'adjectif inutile traduit leur rôle dans la société pour l'auteur. [...]
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