Biographie de Montesquieu en 5 pages
Montesquieu qui fut d'abord magistrat (conseiller puis président de Bordeaux), est l'un des inventeurs du libéralisme politique. « Défenseur d'une liberté mesurée, il croit à la force de la raison, et cherche dans l'Histoire les signes de leur avènement ».
[...] Le projet de Montesquieu dans ce livre va se fonder en examinant les hommes. Il remarque que dans le temps comme dans l'espace, les lois humaines sont très diversifiées et en apparence ce foisonnement est chaotique. Des questions régissent la recherche de Montesquieu comme l'infinie diversité des loi est-elle le fruit du hasard ou le produit d'une volonté arbitraire des hommes ? Quelles sont les raisons de cette diversité ? Trouve-t-on une rationalité à cet état de fait ? Montesquieu veut montrer, en fait, que les lois ne sont pas du hasard : il entreprend de rationnaliser les lois existantes. [...]
[...] Que reste t-il aujourd'hui de Montesquieu ? Incontestablement les institutions américaines et leur constitution checks and balances fonctionnant comme république aristocratique ainsi que la fédération allemande de 1946. Notre Vème République tient plus du type monarchique et le type despotique s'est vue au fil des années dans de nombreux exemples : Napoléon 1er, Staline, Hitler, Fidel Castro Le régime Russe de Poutine oscille entre type monarchique et despotique. Et le type démocratique est probablement le mieux représenté par les institutions anglaises. [...]
[...] Par le principe, nous pénétrons dans la vie, c'est la forme de l'existante concrète d'une société d'hommes Tout est commandé par le rapport existant entre la nature et le principe dans leur unité même. Si ces deux termes sont accordés, la totalité de l'Etat est paisible, les hommes vivant dans une Histoire sans crise. Si ces deux termes sont contradictoires, la crise éclate. Chaque modification de l'un va provoquer inévitablement la modification de l'autre. Il est donc question d'interdépendance absolue de la nature et du principe dans la totalité mouvante mais prégnante de l'Etat (la dialectique de l'Histoire). [...]
[...] Il abandonne la classification courante de l'époque (démocratie, aristocratie, monarchie) et distingue selon le nombre de personnes qui sont souverains : la République, le peuple en corps (démocratie) ou en partie (aristocratie) est souverain ; la Monarchie, un seul est le souverain, mais il existe des lois fixes et établies ; la Despotisme, un seul est souverain et règne sans règles. Chaque type de gouvernement à sa propre nature et ses propres principes La République démocratique a pour nature : l'ensemble des citoyens qui sont souverain. La volonté du souverain est la souveraineté (Rousseau). La loi du suffrage est donc très importante. [...]
[...] On voit, ici, le souci primordial de la liberté pour Montesquieu tout en assurant sa sécurité. Mais la liberté ne peut s'entendre que comme liberté sous la loi, à laquelle les gouvernants eux même son soumis. Elle est conçue comme protection du citoyen contre l'arbitraire dont les détenteurs de l'autorité tendent à se rendre coupable ainsi que pour se protéger des autres citoyens. Le droit de faire tout ce que les lois permettent la liberté n'est donc ni un fait, ni un donné, c'est un droit. [...]
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