L'humanisme place l'Homme autour de toutes ses préoccupations. Ce mouvement du XVIème siècle regroupe des penseurs qui vont réfléchir sur l'Homme et les différents aspects de la société. L'essai est une forme d'écriture qui permet à un écrivain d'essayer sa pensée et de proposer ses différentes idées. C'est aussi une forme très libre étant donné que Montaigne a publié à plusieurs reprises ses Essais (...)
[...] Comment Montaigne propose t-il au lecteur une vision nouvelle et convaincante de l'éducation ? [Problématique à annoncer uniquement à l'oral]. Il est intéressant d'étudier tout d'abord la critique de l'éducation traditionnelle puis vers une nouvelle pédagogie. I Critique de l'éducation A Une critique virulente B Un auteur impliqué II Vers une nouvelle pédagogie A Une éducation humaniste B Montaigne = l'image de la pédagogie I Critique de l'éducation A Une critique virulente Montaigne utilise la forme de l'Essai pour proposer une critique de l'éducation traditionnelle. [...]
[...] Il déploie dans ce texte les différents volets d'une éducation humaniste. Une recherche de libertés de l'esprit critique s'aperçoit dans le texte par une autonomie recherchée par l'élève. Montaigne dit : qui eût plutôt la tête bien faite que bien pleine Ce qui compte c'est l'esprit critique de l'élève et donc doit avoir un bon précepteur pour cela. Dans un second temps : il est bon qu'il le fasse trotter devant lui pour juger de son allure : cette métaphore du cheval signifie que le précepteur doit s'abaisser à l'élève mais grâce à un cheval. [...]
[...] Cela est souligné par l'utilisation de subjonctifs dans les deux derniers paragraphes. Par ailleurs, à la ligne 42 il essaie de gagner la confiance de son lecteur. C'est bien grâce à une critique virulente et à l'implication de l'auteur que Montaigne remet en cause l'éducation traditionnelle. Mais il propose également un nouveau modèle pédagogique porteur de valeurs humanistes. Il sait en outre proposer un texte lui-même pédagogique. La forme de l'essai mise en place par Montaigne va traverser tous les siècles en explosant au XXème. [...]
[...] B Montaigne = l'image de la pédagogie Si Montaigne réfléchit à ce que doit être une bonne éducation, il n'en oublie pas pour autant d'être pédagogue. Il utilise constamment des images pour concrétiser sa pensée. L'élève est comparé sans cesse à des objets : cheval, entonnoir ou chemin. Pour permettre au lecteur de suivre sa pensée, son texte est structuré malgré que ce soit un essai. Par ailleurs le on et le nous nous permet de s'associer au précepteur et les lignes 10 et 20 à l'élève. [...]
[...] Montaigne se moque de ces pratiques avec des comparaisons ou métaphores péjoratives telle celle de l'entonnoir ligne 11. B Un auteur impliqué Cette critique virulente est menée par un auteur impliqué. Montaigne intervient dans son texte et propose véritablement sa réflexion à l'aide des pronoms on je nous mais aussi à l'utilisation de verbes modalisateurs comme vouloir qui lui permet de nuancer sa pensée. Il est bon que ( ) ligne 20 nous montre que l'auteur prend position, elle donne le point de vue de Montaigne. [...]
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