1. Le goût à la vie
Le goût de la vie est affirmé dès la première ligne par la présence de la conjonction de coordination "donc". Cette phrase conclut une série de recettes du bonheur qui précède ce texte. Nous entrons donc dans une phase de conclusion par une louange de la vie et de Dieu. L'accent du texte est d'emblée chaleureux dans le choix d'un vocabulaire laudatif. Ce texte apparaît comme la confidence touchante d'un homme vieillissant et malade. Le début de l'essai est à lire comme un éloge et il tient surtout à la satisfaction ressentie par l'auteur en face de la vie. Cette satisfaction n'est pas passive comme le dénote l'emploi du verbe "cultiver". Ici, Montaigne souligne une grande activité intellectuelle. Après ce premier constat optimiste, l'auteur se lance dans une réflexion critique sur ce qu'il considère comme des desiderata ridicules. (...)
[...] Pour lui, en fait, on a défiguré la nature en considérant indigne l'acte sexuel alors qu'en réalité, c'est que la nature a su habilement marier le plaisir et la nécessité. L'argumentation de Montaigne est assez claire. Il faut accepter la nécessité surtout si elle s'accompagne de plaisir. Ces deux notions sont volontairement complémentaires dans la nature L'esprit et le corps sont liés Il rappelle la nécessité d'une harmonie entre le corps et l'esprit. Les trois dernières phrases de l'essai apparaissent comme une protestation contre la séparation de l'esprit et du corps. [...]
[...] Montaigne utilise une périphrase laudative. Elle est composée de deux adjectifs mélioratifs qui soulignent sa grandeur, sa puissance. Selon Montaigne, Dieu est celui qui a doté la nature humaine d'un certain nombre de bienfaits. La dernière phrase de ce premier paragraphe est dans la droite ligne de l'hommage à Dieu. Elle sonne comme une sentence laudative qui tourne autour de la redondance de l'adjectif Elle résonne également comme une prière, une action de grâce destinée à louer l'infinie grandeur et sagesse du créateur. [...]
[...] Ce texte apparaît comme la confidence touchante d'un homme vieillissant et malade. Le début de l'essai est à lire comme un éloge et il tient surtout à la satisfaction ressentie par l'auteur en face de la vie. Cette satisfaction n'est pas passive comme le dénote l'emploi du verbe “cultiver”. Ici, Montaigne souligne une grande activité intellectuelle. Après ce premier constat optimiste, l'auteur se lance dans une réflexion critique sur ce qu'il considère comme des desiderata ridicules La critique des préceptes ridicules On note une série de refus de désirs incongrus. [...]
[...] Dans cet essai, il exprime qu'il faut suivre la nature plutôt que de chercher à la combattre. Les Essai de Montaigne III 13 Introduction : Ce texte appartient au chapitre l'expérience” des Essais. C'est le dernier chapitre. Montaigne avait alors 54 ans. Dans cet essai, il exprime qu'il faut suivre la nature plutôt que de chercher à la combattre. Sa morale est la suivante : il faut respecter la nature et cultiver toutes les facultés humaines de jouissance. Montaigne est très personnel. [...]
[...] Il condamne les pensées austères. Montaigne cherche donc à renchérir sur la notion de plaisir. Il évoque la procréation à la ligne 6. Montaigne semble ici d'accord pour que la reproduction puisse se faire de différentes façons selon les individus à condition que toutes restent plaisantes. Cet exemple est un rajout de l'auteur dans la troisième édition des Essais. Son style est marqué par une plus grande liberté d'expression dominée par un champ lexical de la sensualité (ligne 7). Montaigne ne nie pas que le corps ait des manifestations sensuelles L'hommage à Dieu Il rend hommage à Dieu de la ligne 8 à la ligne 11. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture