- l.1-8 : "les écrits... de leurs preuves" : développement de la thèse : Preuve => argumentation.
- Montaigne se rend compte qu'il est touché/convaincu par tous les bons écrits : "les bon écrits, pleins et solides, me tentent et remuent quasi où ils veulent".
- Contenant (éloquence : "aisance") primant sur le contenu (argumentation) (...)
[...] (déduction/conclusion) : il ne faut pas considérer une idée comme certaine de manière absolue car cette idée est susceptible d'évoluer dans le temps : sinon qu'il ne nous doit chaloir lequel ce soit des deux (restriction). - Pré-visage une quatrième période : et qui sait qu'une tierce opinion, d'ici mile ans, ne renverse les eux précédente). Esprit ouvert sur les découvertes futures dans le domaine scientifique : principe de la Tolérance. (Scientifique mœurs/coutume . Conclusion : 1ère Illustration : - l. [...]
[...] ] mortels ; citation de Lucrèce (poète latin). Notion de relativité ; tout change avec le temps, tout est sur le même plan. 2ème Illustration/ conclusion : l.22-29 : Ainsi [ . ] à cette heure - Conclusion : il faut se méfier des opinions certaines, inébranlables : nous avons grande occasion de nous en défier - Une opinons est toujours le résultat d'une ébauche ultérieure : avant qu'elle fut produite, sa contrainte été déjà en vogue - Une opinion/idée est toujours susceptible d'évoluer : il pourra naître à l'avenir une tierce opinion qui choquera de même la seconde - Elargissement à la philosophie : (passe des sciences exactes à la condition humaine) : exemple d'Aristote. [...]
[...] Et de nostre temps Copernicus a si bien fondé cette doctrine, qu'il s'en sert tres-reglément à toutes les consequences Astrologiennes. Que prendrons nous de là, sinon qu'il ne nous doit chaloir lequel ce soit des deux ? Et qui sçait qu'une tierce opinion d'icy à mille ans, ne renverse les deux precedentes ? Sic volvenda ætas commutat tempora rerum, Quod fuit in pretio, fit nullo denique honore, Porro aliud succedit, Et è contemptibus exit, Inque dies magis appetitur, florétque repertum Laudibus, Et miro est mortales inter honore. [...]
[...] de leurs preuves : développement de la thèse : Preuve argumentation. - Montaigne se rend compte qu'il est touché/convaincu par tous les bons écrits : les bon écrits, pleins et solides, me tentent et remuent quasi où ils veulent - Contenant (éloquence : aisance primant sur le contenu (argumentation). Paradoxe : ces textes ce contredisent : celui que j'ouïs me semble toujours le plus roide, je les trouve avoir raison chacun à son tour, quoi qu'ils se contredisent - rendre ce qu'ils veulent vraisemblable (éloquence) trompé une simplicité (réalité). [...]
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