Le cinéma, appelé également septième art, s'est essayé avec succès à l'interprétation, à la mise en image de nombreuses oeuvres littéraires fantastiques, traitant de la monstruosité. Nous pouvons citer par exemple
[...] Nous pouvons relever par exemple une première adaptation qui joue sur l'inhumanité de Dracula, puis au contraire sur son humanité. Pour Marc Lovell le vampirisme est une maladie héréditaire ou le vampire devient une créature autre. Dissimuler la monstruosité, la rendre banale La multiplication de ces interprétations a fait perdre au monstre son caractère exceptionnel. Le spectateur l'a tellement côtoyé derrière un écran, qu'il n'est plus si monstrueux que cela, on y est presque habitué, on sait à quoi s'attendre en quelque sorte. [...]
[...] Il y a par exemple des jeux d'ombres assez spectaculaires. Le film de Murnau qui a instauré ces effets lors de la première adaptation de Dracula a été repris ensuite par tous les plus grands chefs-d'œuvre traitant du sujet. L'ombre des griffes gigantesques du vampire sur le mur blanc de la chambre est dans tous les esprits, et si l'on relit le roman de Stoker, nous ne pouvons nous empêcher d'avoir cette image en tête. Un détail esthétique Le cinéma à parfois besoin d'un simple détail en plus pour pouvoir adapter une œuvre. [...]
[...] Ici nous avons choisit d'étudier le véritable apport du cinéma par rapport à la monstruosité, et cela en trois parties. Tout d'abord il s'agira de démontrer que le cinéma fait entrer le monstre dans la culture mondiale. Ensuite, nous expliquerons en quoi le cinéma décide de surprendre et présente ainsi une multitude d'interprétations. Puis, dans un troisième temps nous parlerons des inventions du cinéma, de ses ajouts d'éléments qu'il juge indispensables Le cinéma fait entrer le monstre dans la culture mondiale Le septième art donne aux monstres la dimension d'un mythe universel Le génie de certains auteurs a interpellé les réalisateurs de cinéma à la recherche de défit sur le plan esthétique mais aussi le plan de l'histoire fantastique. [...]
[...] Ils sont pris individuellement et le travail de description minutieuse dont se passe H.G. Wells est ici très présent. De plus, dans ce même film, Don Taylor a choisit d'ajouter une péripétie dans l'évolution du narrateur sur l'île : il lui inculque une injection qui agit de façon inverse, c'est-à-dire qu'il se transforme peu à peu en animal. La morale du film n'est donc plus la même que celle du livre, étant donné que dan le roman le savant fou veut rehausser l'espèce qu'il souhaite au rang d'être humain, ici il ne s'agit plus que d'expériences qui n'ont d'autre but que la science. [...]
[...] Jeux sur la base de stéréotypes Les metteurs en scène jouent désormais avec les clichés, les stéréotypes car c'est ce que le cinéma a instauré en créant une image rationnelle, contrairement au roman qui laisse l'imagination du lecteur se faire sa propre image. Donc, tous les éléments qui annoncent le monstre sont présents. Nous pouvons citer les jeux d'ombres, l'ambiance gothique, la musique, le détail étrange, qui sont repris dans chaque nouvelle adaptation des romans fantastique étudiés. Et nous remarquons cela même si l'histoire prend toutes les libertés et fait évoluer le monstre dans d'autres situations, dans le monde moderne par exemple pour le vampire dans les films de Erle C. Kenton ou de Lambert Hillyer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture