- l'entrée elle-même :
a) entrée surprise mais préparée : on n'a pas encore vu le personnage mais le spectateur a déjà quelques idées sur Arsinoé. V.216 Philinte présente Arsinoé comme un parti possible pour Alceste. A la scène précédente elle est vue par Célimène et les marquis comme une femme qui cache se frustration sous le manteau de la vertu.
b) dialogue inédit car variation au féminin, duel de mots (...)
[...] mais les derniers mots du passage révèlent une ambiguïté : mouvements secrets = sincérité ou jalousie, générosité ou dénonciation ? Peut-être face aux visites de Célimène, à son jeune âge aussi A travers ce personnage se dessine une critique du monde de la ville et de la cour : un monde de bruits et de rumeurs présence du monde réel en arrière-plan : v.885-901 gens monde v.886 : allusion aux salons mondains où l'on lit des textes à la mode, on se rencontre entre gens cultivés : discours matière Deux salons s'opposent ici, celui des gens de vertu et celui de Célimène (cf. [...]
[...] à partir du v.897, c'est le procès de Célimène v.897-898 : 2 verbes de transition v.899 elle se dit avoir été contrainte de changer d'avis, elle s'excuse elle –même v.895. v.899, elle se dit avoir été poussée à demeurer d'accord ce qui sous-entend qu'elle l'était déjà. la critique elle-même : elle se développe grâce à une longue construction du v.900 à 904 ; multiplication de que le vocabulaire est accablant à l'égard de Célimène : déportements méchante face crime Or, ce vocabulaire et cette critique étaient déjà présents dans les vers précédents : grand éclats v.888, foule de gens v.889, galanterie v.890. [...]
[...] Une dénonciation de la politesse de l'hypocrisie qui préside aux rapports sociaux et qui permet de dire les pires médisances sur un ton affable et courtois. La scène se finira par une rupture entre les 2 femmes ; Arsinoé proposera à Alceste de lui donner une preuve de l'« infidélité de Célimène. Ce monde là, Molière le connaît bien puisque sa troupe côtoie les courtisans de la cour de Louis XIV. L'écrivain critique les gens qui parlent d'eux entre eux, le monde de la rumeur et la critique généralisée qui l'accompagne. [...]
[...] Elle met en scène un personnage au caractère à la fois intransigeant et excessif, Alceste, le misanthrope qui est amoureux d'une jeune coquette, Célimène. Ce personnage principal s'oppose sans cesse à la société qui l'entoure, car son idéal est celui d'une sincérité absolue, alors qu'il ne voit autour de lui qu'hypocrisie et ambition. Dans l'acte Alceste a confronté les exigences de son idéal de sincérité à l'opinion se son ami, le modéré Philinte puis s'est querellé avec Oronte le faiseur de sonnet galant ; il a aussi révélé au grand jour son tempérament jaloux en reprochant à la coquette Célimène la cour des petits marquis qui l'entoure (dont l'élégant Clitandre). [...]
[...] V.216 Philinte présente Arsinoé comme un parti possible pour Alceste. A la scène précédente elle est vue par Célimène et les marquis comme une femme qui cache se frustration sous le manteau de la vertu. dialogue inédit car variation au féminin, duel de mots. le personnage entre avec un jeu de scène très particulier qui souligne l'importance du thème de la scène, l'hypocrisie. Jeu de scène : refus de s'asseoir v.878 = rupture qui marque les civilités d'usage ce qui donne un face à face entre les 2 femmes puisqu'elles sont debout. [...]
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