Commentaire composé de l'acte II de la scène 2 de la pièce de Molière intitulée « Dom Juan » : la séduction de Charlotte.
[...] Malgré cette méfiance à l'égard de Dom Juan, elle tombe dans son piège en faisant preuve de coquetterie:"Fi ! Monsieur, elles sont noirs comme je ne sais quoi." ; si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du savon Le bourreau. Dans cette scène, Dom Juan considère Charlotte comme un objet sexuel, voir comme un animal (ex : référence à une bête à acheter, dents d'un cheval). Tout cela est très dévalorisant pour elle. On observe également un grand mépris du monde paysans de la par de Dom Juan puisqu'il utilise des termes comme arracher ou encore misérable Il utilise donc bien des termes dépréciatifs pour évoquer le monde paysans, tellement insignifiant pour lui. [...]
[...] On peut imaginer que Sganarelle imite Dom Juan ce qui donne un aspect comique (des soupirs ) Sganarelle n'intervient donc pas dans cette scène, c'est donc sa lâcheté qui est mise en valeur Les situations exagérées C'est une situation insolite, caricaturale : un noble qui essaye de séduire une paysanne baise les mains Charlotte croit Dom Juan ce qui marque encore plus l'aspect caricatural de cette scène ou se mélange des paroles outrées, exagérées et la naïveté de Charlotte. Les gestes - Sganarelle (voir le petit - Dom Juan lorsqu'il séduit Charlotte. - Ce sont les gestes de Charlotte qui vont le plus susciter la rire : ouvrir grand les yeux, montrer ses dents. CONCLUSION : Dom Juan met bien en évidence son éloge de l'inconstance. [...]
[...] ] méritez d'être." Dom Juan se présente comme un prince charmant envoyé par le ciel. - de manière implicite, il sous entend ensuite le mariage (c'est quelque chose d'extraordinaire pour charlotte: une paysanne épousant un noble!!!). Les belles paroles Dans la scène Charlotte était déjà séduite par la description physique de Dom Juan faite par son fiancé Pierrot. Puis elle est éblouie par l'apparence de Dom Juan. Celui-ci utilise en effet un langage brillant avec de nombreuses tournures galantes: "point du tout", " vous ne m'êtes point obligée de tout ce que je dis, et ce n'est qu'à votre beauté que vous en êtes redevables." "Moi, j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous ? [...]
[...] Il est charmé par le physique de Charlotte mais surtout par les obstacles qu'il doit surmonter pour l'avoir (Pierrot, classe sociale différente). Pour lui c'est une conquête, il a donc besoin d'armes pour la séduire (flatterie, promesses, belles paroles). C'est bien un séducteur méchant et hypocrite : Dom Juan est le bourreau et Charlotte la victime. On peut éprouver un dégoût, un malaise au jeu de Dom Juan mais Molière fait tout pour que se soit le rire qui l'emporte. Le comportement de Dom Juan est donc conforme au discours qu'il a prononcé dans l'acte précédent. [...]
[...] Je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur": Dom Juan essaye ici de prouver la sincérité de ses sentiments à l'égards de Charlotte. On observe une grande opposition entre le langage noble de Dom Juan et le langage plutôt familier de pierrot. Molière marque ainsi le contraste entre la noblesse de Dom Juan et la simplicité du langage de Pierrot. TRANSITION: Ces armes un peu déloyales mettent en place des rapports d'inégalités entre Charlotte et Dom Juan. [...]
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