Molière est un célèbre dramaturge français du XVIIème siècle. Il s'est attiré l'hostilité des faux dévots par sa caricature du Tartuffe, interdit en 1664 sur l'intervention de la Compagnie du St Sacrement. Pour faire vivre sa troupe, Molière va écrire une nouvelle pièce : Dom Juan, créée en 1665.
La pièce s'inspire d'un personnage mythique crée en 1620 par Tirso de Molina, dramaturge espagnol. Au début de l'acte II, Dom Juan, qui vient d'échapper à la noyade grâce au paysan Pierrot, se console de ses mésaventures avec Mathurine, une jolie paysanne. Mais la rencontre de Charlotte, fiancée de Pierrot, change une nouvelle fois ses projets de séducteur. En effet c'est sur elle qu'il va, sous les yeux du spectateur et de son valet, exercer ses talents de séduction (...)
[...] *Sa position sociale n'est pas vraiment claire car d'une part il est une sorte d'attributs qui prouve le statut de Dom Juan, celui de grand seigneur. Mais Dom Juan lui demande de confirmer ces propos qu'il tient face a Charlotte. En tant que valet, une condition moindre, sa parole n'a aucun poids. Néanmoins on voit que Sganarelle joue un rôle ambigüe, car il empêche Charlotte de réagir librement aux propos de Dom Juan, il interdit l'intimité entre les deux personnages. [...]
[...] La tentative pur séduire Charlotte est vaine puisqu'il est encore une fois excessif. *Il faut rappeler que le spectateur a vu plusieurs fois Dom Juan changé de conquête féminine. En abandonnant une pour une autre, le spectateur ne peut donc être que choquer par son inconstance amoureuse, les femmes sont interchangeable pour lui, et il ni voit aucun mal. On voit donc apparaître un comique de situation car il y a la répétition du réflexe de séduction face aux femmes qui semble lui convenir. [...]
[...] Par ses compliments excessifs il suscite mais sans s'en rendre compte la méfiance de Charlotte. Charlotte se rend compte qu'elle doit rester méfiante et tente donc maladroitement de se défendre face a l'éloquence de Dom Juan. *On voit que Charlotte fait preuve de lucidité: elle est consciente de l'écart entre elle et le grand seigneur ( Monsieur qui la courtise, elle s'en méfie, on le voit notamment avec les modelisateurs qui souligne ses doutes. Même si elle n'arrive pas à l'éviter, la paysanne prend conscience du piège que lui tend Dom Juan. [...]
[...] Ici on remarque donc bien que les arguments du séducteur sont cyniques et choquant, mais néanmoins il correspond à l'idée que le public se fait de Dom Juan. Un homme qui se sert du mariage comme outil de séduction. Mais Dom Juan va encore plus loin en se faisant passer pour ce qu'il n'est pas. *Pour endormir les soupçons de Charlotte il nie être un homme qui ne songe qu'à abusé, profité des femmes naïves. Alors que cette description péjorative lui convient parfaitement. [...]
[...] Pour faire vivre sa troupe, Molière va écrire une nouvelle pièce : Dom Juan, créée en 1665. La pièce s'inspire d'un personnage mythique crée en 1620 par Tirso de Molina, dramaturge espagnol. Au début de l'acte II, Dom Juan, qui vient d'échapper à la noyade grâce au paysan Pierrot, se console de ses mésaventures avec Mathurine, une jolie paysanne. Mais la rencontre de Charlotte, fiancée de Pierrot change une nouvelle fois ses projets du séducteurs. En effet c'est sur elle qu'il va sous les yeux du spectateur et de son valet exercer ses talents de séduction. [...]
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