Dom Juan apparaît en personne et va se dévoiler lui même (après avoir été présenté par son valet, donc à travers un regard "bouffon" et incapable de vraiment le définir, comme le soulignait Sganarelle lui-même).
Il apparaît sous son jour le plus attachant (...)
[...] L'action : Dom Juan s'apprête a enlever une fiancée (après avoir pris à son couvent une religieuse), nouvelle entreprise dons l'échec sera à l'origine de l'acte II, Le dénouement est annoncé : Le Ciel punit tôt ou tard les impies dit Sganarelle, qui évoque aussi la première fois le Commandeur (tué par Dom Juan six mois auparavant) II La tirade de la conquête amoureuse 1. Composition La revendication de la liberté : Quoi! Tu veux qu'on se lie au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui . ) La constance est un faux honneur ridicule : La belle chose . et Non, non . ridicules Dom Juan, fervent de la beauté : de Pour moi . [...]
[...] les charmes attrayants d'une conquête à faire III Conclusion Portrait en action, le plus attachant, entre la caricature de la scène 1 (où Sganarelle bouffon abaisse Dom Juan dans sa tentative pour se l'approprier) et l'odieux égoïsme de la scène 3. Ensuite on ne le retrouvera gentilhomme que dans III,3 lorsqu'il se porte au secours de Don Carlos attaqué. Toutefois sa volonté d'enlever et de forcer une jeune fiancée après avoir déjà pris à son couvent une religieuse est le signe d'une joie satanique : ne serait-ce pas bafouer Dieu qui l'intéresse ? Sur la scène dans son ensemble : complète l'exposition + comique de contraste entre le maître et le valet dans la maîtrise du langage. [...]
[...] MOLIERE, Dom Juan (1665) Acte Scène 2 Étude analytique De Quoi! Tu veux qu'on se lie . à . conquêtes amoureuses I La scène dans son ensemble C'est l'entrée en scène de Don Juan (que le spectateur peut alors confronter avec le portrait qu'en a fait Sganarelle à la scène précédente) 2. Structure d'ensemble de la scène : Les embarras de Sganarelle (du début de la scène à . comme vous faites Le couplet de Dom Juan (de Quoi! à . [...]
[...] Place de la scène : prolongement de l'exposition Dom Juan apparaît en personne et va se dévoiler lui même (après avoir été présenté par son valet, donc à travers un regard bouffon et incapable de vraiment le définir, comme le soulignait Sganarelle lui-même). Il apparaît sous son jour le plus attachant : - Un être fin, esthète (goût pour la beauté) - Un amoureux de la liberté, entre la caricature faite par Sganarelle à la scène précédente, et l'odieuse hypocrisie de la scène 3. [...]
[...] Le plaisir de l'amour est dans la conquête : de Les inclinations naissantes . jusqu'à la fin 2. Dans cette tirade, Dom Juan s'adresse à son valet, témoin et complice de ses aventures, et dont on connaît depuis la scène précédente les sentiments ambigus à l'égard de son maître ; ce dernier prend un malin plaisir à renforcer la fascination de son valet et son embarras, et c'est d'abord à cela que sert ce beau discours : Une organisation fluide qui associe généralités et exemples personnels et concrets. [...]
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