A la fin de l'acte 4, Dom Juan va jeter un dernier défi à la statue du commandeur en acceptant d'aller souper avec elle. Dès ce moment, il fait figure de condamné en sursis.
Arrive la fin de la pièce et le moment où, par l'intermédiaire de la statue, Dom Juan livre son dernier combat contre Dieu. Un instant, nous croyons qu'il s'est converti mais il avoue à Sganarelle qu'il a décidé de pratiquer l'hypocrisie religieuse pour se mettre à l'abri des poursuites. Il refuse donc de se battre avec Don Carlos, le frère d'Elvire sous prétexte que le ciel s'y oppose. Endurci de manière irrémédiable dans le vice, le libertin rend son châtiment imminent. Arrive la fin de la pièce et le moment où, par l'intermédiaire de la statue, Dom Juan livre son dernier combat contre Dieu (...)
[...] Il la considère comme celle d'un mauvais plaisant qui se moque de lui qui ose tenir ces paroles ? (l. 5). Il s'obstine à lui donner une explication rationnelle. A l'entêtement téméraire de Dom Juan s'oppose la panique et la couardise du valet ah monsieur c'est un spectre, je le reconnais au marcher (l. 6). Sganarelle joue le contrepoids comique dans une scène de tonalité tragique. Sa bouffonnerie et sa crédulité exacerbent la rage du héros à donner une raison naturelle à cette apparition. spectre, fantôme ou diable, je veux voir ce que c'est ! [...]
[...] A la fin de l'acte Dom Juan va jeter un dernier défi à la statue du commandeur en acceptant d'aller souper avec elle. Dès ce moment, il fait figure de condamné en sursis. Arrive la fin de la pièce et le moment où, par l'intermédiaire de la statue, Dom Juan livre son dernier combat contre Dieu. Un instant, nous croyons qu'il s'est converti mais il avoue à Sganarelle qu'il a décidé de pratiquer l'hypocrisie religieuse pour se mettre à l'abri des poursuites. [...]
[...] Dans cette perspective, la mort est conçue comme la manifestation suprême du destin et de la volonté divine. Elle est un châtiment pour le coupable, or Dom Juan refuse l'idée de destin et donc celle d'une mort religieuse, c'est pourquoi il mérite de châtiment. Pour le figurer, Molière recourt a l'imagerie traditionnelle de l'enfer: le corps du libertin s'embrase (l. 29). Ce feu de la vengeance divine préfigure le supplice éternel qui attend le condamné: Dom Juan est précipité en enfer 33). [...]
[...] Dom Juan est un homme du non de la négation des valeurs reçues. Son allons, suis moi ! traduit sa volonté de vivre comme avant Le combat final Coup de théâtre final, la statue du commandeur arrive sur scène. Il ne s'agit plus maintenant d'un fantôme mais d'un représentant concret de la puissance divine. Le convive de pierre contre l'être de chair: c'est la revanche du commandeur autrefois tué par Dom Juan mais aussi le combat métaphysique de la permanence contre l'inconstance. [...]
[...] Il exprime avec inconvenance et bouffonnerie sa cupidité. Puis il fait une courte oraison funèbre dans laquelle il tire la moralité de la pièce "voila, par sa mort un chacun satisfait" (l. 24). Le délinquant qui piétinait en ce moquant des lois humaines le pêcheur invétéré qui narguait Dieu a été châtié (l. 37). Le valet résume les fautes majeures du coupable à l'égard des hommes et des dieux "ciel offensé, lois violées" (l. 35). Cédant à son goût des accumulations, il passe alors en revue toutes les victimes du séducteur pour mieux faire ressortir sa solitude présente et l'injustice de la situation "il n'y a que moi seul de malheureux' (l. [...]
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