Cette pièce met en scène un jeune noble, Dom Juan, qui rejette toutes les valeurs morales et religieuses de son époque et qui lance à Dieu une série de défis qui le conduisent à la mort.
La scène 2 de l'acte III met en jeu trois personnages, Dom Juan, le pauvre et Sganarelle. Elle présente un Dom Juan tentateur qui tente de corrompre le pauvre en lui proposant un dilemme : le blasphème contre un Louis d'or (...)
[...] Dom Juan montre ici un aspect corrupteur, l'issus du dilemme ne peut être que tragique pour le pauvre. Il est perfide et diabolique, il fais accroître la tentation et utilise des affirmations pour donner au pauvre l'illusion d'un espoir. Conclusion Cette scène est donc une critique ouverte de la société du 16ème siècle. Grâce au duel entre le croyant et l'impie, deux personnalités fortes qui s'opposent, Molière montre en quoi le blasphème est proscrit dans la société religieuse sous Louis XIV. [...]
[...] Dimanche (créancier de Dom Juan) ne parvient pas à avoir son argent ! La scène 3 de l'acte IV est quant à elle une tentative de séduction réussie. Les apparitions brèves de Sganarelle Il intervient 3 fois, et on observe une progression : passage du vous au tu Il reste complice avec son maître et le tutoiement est une marque de compassion, il est pris de pitié pour le pauvre. Il aide son maître à sa manière et ne comprend pas le pauvre : va, va, jure un peu Sganarelle amuse et divertit les spectateurs, on observe deux procédés caractéristiques du registre comique : un comique de mot un comique de caractère 2. [...]
[...] JUAN. Tu te moques, un homme qui prie le Ciel tout le jour ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. LE PAUVRE. Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ay pas un morceau de pain à mettre sous les dents. D. JUAN. Voila qui est étrange, et tu es bien mal reconnu de tes soins ; ah, ah, je m'en vais te donner un Louis d'or tout à l'heure pourvu que tu veuilles jurer. LE PAUVRE. [...]
[...] Prends, le voila, prends te dis-je, mais jure donc. LE PAUVRE. Non Monsieur, j'aime mieux mourir de faim. D. JUAN. Va, va, je te le donne pour l'amour de l'humanité. Mais que vois- je là, un homme attaqué par trois autres ? La partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Il court au lieu du combat.) Introduction La seconde moitié du 17ème siècle fut essentiellement marquée par le règne de Louis XIV. Placé sous sa protection, certains artistes tel que Molière par exemple, ont pu composer et créer des œuvres littéraires qui sont toujours d'actualité. [...]
[...] Dom Juan Acte III, scène 2 Texte SGANARELLE. Enseignez-nous un peu le chemin qui mène à la Ville. LE PAUVRE. Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et détourner à main droite quand vous serez au bout de la forest. Mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps, il y a des voleurs ici autour. D. JUAN. Je te suis bien obligé, mon ami, et je te rends grâces de tout mon coeur. [...]
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