- Sganarelle incarne la morale traditionnelle et le bon sens populaire : croyance à Dieu, au « moine Bourru », « mon petit sens, mon petit jugement », « que tous les savants ne sauraient expliquer ».
- Sa démonstration repose sur son intuition.
- Il se scandalise du fait que son maître ne croie pas en Dieu.
- Cette intuition est basée sur un constat : il s'émerveille devant la perfection du monde.
- Pour persuader Don Juan, il tente de communiquer son enthousiasme : phrases interrogatives = étonnement et admiration : « admirer », « merveilleux » « admirable ».
- Il tire une conclusion : rien n'est laissé au hasard donc Dieu existe. (...)
[...] Il se scandalise du fait que son maître ne croie pas en Dieu. Cette intuition est basée sur un constat : il s'émerveille devant la perfection du monde. Pour persuader Don Juan, il tente de communiquer son enthousiasme : phrases interrogatives = étonnement et admiration : admirer merveilleux admirable Il tire une conclusion : rien n'est laissé au hasard donc Dieu existe. [...]
[...] Lecture analytique n°17 Molière, Dom Juan III : La question de la religion Introduction A ce stade de la pièce, Don Juan a déjà affirmé son libertinage puis il l'a mis en pratique au cours de l'acte II mais Don Juan parle plus qu'il n'agit réellement car il a été mis en échec dans l'acte II. Don Juan et Sganarelle doivent fuir et se déguiser. Ils s'entretiennent d'abord de médecine : Don Juan raille la médecine, Sganarelle veut convertir son maître en démontrant que Dieu existe. [...]
[...] Don Juan est sceptique, ne croit pas en Dieu il pense que Dieu existe mais le défie volontairement, il provoque le Ciel le mot Dieu n'apparaît que dans des expressions populaires et jurons, il est remplacé par Ciel les dévots ont interdit à Molière d'employer le mot Dieu la question de Dieu n'est jamais abordée directement, on n'aura pas de réponse à cette question III) Le couple maître valet Sganarelle face à Don Juan Sganarelle est choqué par son maître, il paraît prudent, soumis à son maître mais il fait preuve de courage car il mène le dialogue, c'est lui qui pose les questions à Don Juan il se permet de remettre en cause les idées de son maître : la belle croyance antiphrase ironique il se moque de son maître, il cherche à convertir son maître, il éprouve ainsi une certaine affection, il veut le remettre sur la bonne voie il a peur de la vengeance divine il a une certaine admiration pour son maître qu'il tente d'imiter il est bouffon Don Juan face à Sganarelle Sganarelle met en valeur Don Juan car il lui permet de mesurer son pouvoir Don Juan prend plaisir à voir son valet se ridiculiser : fin de l'extrait, il domine, il peut asseoir son pouvoir par contraste, on voit que Don Juan est libertin Conclusion C'est un dialogue qui ne fonctionne pas parce que Sganarelle n'a rien démontré et Don Juan se tait. Molière ne prend parti pour aucun des deux. [...]
[...] Mais il n'y parvient pas car sa démonstration est illogique. Axe Quelles sont les positions de Sganarelle et de Don Juan vis à vis de la religion ? La démonstration de Sganarelle Sganarelle tente de démontrer l'existence de Dieu Sganarelle incarne la morale traditionnelle et le bon sens populaire : croyance à Dieu, au moine Bourru mon petit sens, mon petit jugement que tous les savants ne sauraient expliquer Sa démonstration repose sur son intuition. [...]
[...] Couple Don Juan Sganarelle : compagnon de route, faire-valoir, complice (scène du pauvre), témoin, confident, porte parole (Elvire et Statue). Leur relation se situe entre la fascination et la répulsion : tantôt adjuvant, tantôt opposant. [...]
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