Le 9 septembre 1668, au théâtre du Palais-Royal fut jouée pour la première fois la pièce L'Avare. Cette oeuvre fut écrite par le grand dramaturge Molière qui tenait le rôle d'Harpagon. Elle est inspirée par La Marmite, pièce écrite en 200 avant Jésus Christ par le poète latin Plaute. Molière, connu pour dénoncer les vices et les moeurs de son époque comme l'hypocrisie dans Le Misanthrope, s'attaque à l'avarice (...)
[...] Le comique de situation Le sujet de la colère d'Harpagon est le vol de sa casette. Son argent est donc très important pour lui, il ne vit que pour lui. Cette colère entraine sa réaction excessive, puisque pour lui tout le monde est coupable : tout me semble mon voleur vers 29 à 30 et tout le monde doit être puni par la justice : je veux faire pendre tout le monde vers 39. Il est tellement excessif qu'il se suicidera s'il ne retrouve pas sa casette. [...]
[...] Il ne peut vivre sans son argent, ce qui peut être difficilement compréhensible pour certaines personnes qui ont pitié de lui, d'où le fait que c'est un personnage pathétique. De plus, il ressent de la souffrance : j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie vers 12 à 13. Le lecteur peut avoir pitié de lui puisqu'il souffre. Mais, malgré son malheur et sa souffrance, il se bat. En effet, nous avons l'impression qu'il se bat pour survivre. S'il pose des questions comme N'est-il point là ? N'est-il point ici ? [...]
[...] Nous pouvons connaître les gestes d'Harpagon grâce aux didascalies. Elles confirment l'idée qu'il est très affolé puisqu' il se prend lui-même le bras vers 8 à 9. Harpagon est donc rendu comique par le ton qu'il emploie et par ses gestes. Il est une fois de plus dans l'excès car il est très affolé de s'être fait voler sa casette. Le comique de ce personnage se retrouve aussi dans son langage. Harpagon est obsédé par le vol de sa casette. [...]
[...] Vers c'est parce qu'il attend une réponse. Il va certainement se battre pour avoir des réponses précises sur le vol et le voleur de sa casette. Il va donc se battre pour savoir la vérité. De plus, il cherche des solutions pour retrouver son argent puisqu'il veut aller querir la justice comme nous le prouve les 22 et 23 : je veux aller querir la justice et l'énumération du vers 36 à 38 : allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux Aller voir la justice est une prise de décision qui confirme l'idée qu'il va se battre. [...]
[...] Ce ton repose sur les phrases courtes comme Où est-il ? vers 4 et N'est-il point là ? vers 6. Certaines de ces phrases sont même nominales : au voleur ! vers 1. Il repose aussi sur de nombreuses exclamations et sur un rythme rapide, notamment au début de la tirade : Au voleur ! au voleur ! à l'assassin !au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! Vers 1 à 2. [...]
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