Gustave Flaubert est un auteur de renon du XIXe siècle (1821-1880). Très influencé par Balzac, dont on sent l'influence réaliste, le goût pour la peinture de la société de son temps, Flaubert s'illustre par la finesse de son analyse psychologique. C'est un travailleur acharné, qui réécrit des pages entières et accouche de son œuvre dans la douleur et témoigne d'un souci du détail et du style rarement égalé.
Dans l'incipit de son roman historique Mme Bovary daté de 1857, Flaubert met en place « le nouveau » qui est un personnage découlant du ridicule. Comment Flaubert nous montre-t-il le ridicule à travers « le nouveau » ?
[...] C'est au gré de la dévalorisation et du ridicule que Flaubert met en scène un personnage, le nouveau ou il le dévalorisera et le ridiculisera pour se moquer de lui. Mais l'extrait de cet incipit de Mme Bovary peut être un élément clef de la suite de cette car Mme Bovary serra la femme du jeune garçon timide, mal à l'aise, pas très doué qu'est Charles. Et ce début d'extrait peut sûrement être la clef d'un important fait à venir. [...]
[...] On peut même souligner le champ lexical que de la géométrie est très présent pour la description de la casquette des lignes 19 à 26 : rond Ovoïde circulaire losange polygone Mais le ridicule du nouveau ne porte pas que sur ses vêtements, mais aussi sur le fait qu'il répète mal son nom, ce qui entraînera des moqueries de ces camarades des éclats de voix aiguës l.40, Charbovari ! Charbovari ! l.41. On peut être amené à penser qu'à travers les moqueries des écoliers, Flaubert se moque aussi de son personnage. Le nouveau est un personnage dévalorisé et ridiculisé par Flaubert, et que l'on a vu à travers son goût vestimentaire et son comportement. [...]
[...] "Mme Bovary", Gustave Flaubert (1857) - la ridiculisation du "nouveau" dans l'incipit Gustave Flaubert est un auteur de renon du XIXe siècle (1821-1880). Très influencé par Balzac, dont on sent l'influence réaliste, le goût pour la peinture de la société de son temps, Flaubert s'illustre par la finesse de son analyse psychologique. C'est un travailleur acharné, qui réécrit des pages entières et accouche de son œuvre dans la douleur et témoigne d'un souci du détail et du style rarement égalé. [...]
[...] L'imparfait, ici employé par Flaubert, possède plusieurs valeurs, de la description était l.12 ; d'habitude Nous avions l'habitude l.16 ; action au second plan il fallait l.17. L'imparfait n'est pas le seul temps employé dans cet extrait, le passé simple y est aussi présent, il désigne des actions brèves qui rompent la toile de fond instaurée avec l'imparfait : On commença l.13 ; Il les écouta l.13 ; Le Proviseur nous fit l.14. Si nous analysons correctement le texte, nous pouvons nous apercevoir qu'il y a une très grosse opposition entre le nouveau et les écoliers. [...]
[...] Ce que Flaubert essaie à travers les mots de nous décrire, c'est un monde formé sur le réel. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva surpris dans son travail cette phrase désigne un amusement réaliste du monde des écoliers. Dans cet amusement réaliste on peut aussi voir que l'évocation du chahut des élèves est présente Ce fut un vacarme qui s'élança d'un bond, monta en crescendo avec des éclats de voix aigus l.40. Dans le réalisme de cet incipit, nous voyons un passage du discours discourt direct. [...]
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