Stanley Milgram est né à New York le 15 août 1933. Il est le cadet d'une famille composée de trois enfants, avec des parents juifs qui ont quitté l'Europe pour les États-Unis. Son père était boulanger et sa mère travaillait avec lui.
Le meilleur ami et camarade de classe de Milgram au lycée était Bernard Fried. Ce dernier disait que son ami était exceptionnel dans tous les domaines, tellement que personne ne pourrait prédire ce que Milgram deviendrait (...)
[...] Sur ses 24 étudiants lui ont obéit. Ce qui confirme une fois de plus les dires de Milgram : quand un individu fait partie d'une organisation structurée, une nouvelle créature remplace l'homme de principe et de moralité, pour ne tenir compte que des sanctions de l'autorité. Aussi différents domaines tels que les soins infirmiers, le marketing, la comptabilité et la gestion ont tiré des enseignements des études de Milgram. Mais parmi tout cela, ce que Milgram explique le mieux grâce à ses travaux, c'est la «Shoah». [...]
[...] Stanley Milgram décède d'une crise cardiaque à New York le 20 décembre 1984 à 51 ans. En 2004, le psychologue Thomas Blass publie un livre sur Stanley Milgram et ses expériences intitulé The Man Who Shocked the World: The Life and Legacy of Stanley Milgram». Nous allons nous intéresser à un chapitre bien précis de ce livre : Milgram's Legacy. Dans ce dernier chapitre, Thomas Blass met en évidence l'impact qu'a laissé Stanley Milgram. Parmi tous ses travaux, celui qui lui a valu toute sa renommé et sa médiatisation (et le surnom de «the man who shocked the world») fut son expérience sur la soumission à l'autorité qui devient largement connue à partir de 1974 avec la publication de son livre Obedience to Authority. [...]
[...] En conclusion, le chapitre douze du livre The Man Who Shocked The World écrit par Thomas Blass, montre bien l'impact de l'autorité sur le comportement humain. Il s'appuie pour cela sur des faits réels comme l'Holocauste. En effet, il prouve en quelque sorte que l'homme est faible, et qu'il accepte de se laisser diriger. Cependant il aurait pu élargir sa vision des choses en rajoutant des exemples plus récents comme le génocide qui a eu lieu au Rwanda le 4 juillet 1994. [...]
[...] Seulement, on ne voit que les points positifs de l'expérience de Milgram sur le monde, mais quant est il des aspects négatifs ? N'a-t-il pas blessé du monde avec sa théorie qui disculpe en parti les auteurs d'actes monstrueux comme la Shoah, en rejetant toute la faute sur le leader. Un homme aussi maléfique qu'il soit n'aurait pas été capable d'une telle chose seul. Mais la vraie question qu'il faudrait poser à l'auteur est : Peut-on pardonner à des meurtriers, des monstres, des terroristes sous prétexte qu'ils ont été manipulés, pourrons-nous leur faire confiance dans le futur ? [...]
[...] La première dissertation de Milgram fut une comparaison inter-culturelle de la conformité qui a eu lieu entre la Norvège et la France (1957-1959). Il a utilisé l'adaptation d'une technique mise en place par Solomon Asch. Les travaux de Milgram sur l'obéissance ne sont pas uniquement les fruits de l'influence de Asch mais essentiellement l'envie de vouloir expliquer comment l'Holocauste a pu se passer. Plutôt que de sonder l'intérieur du psychisme humain, Milgram s'est focalisé sur l'influence des forces sociales extérieures, subtiles, mais étonnamment puissantes sur le comportement de l'homme. [...]
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