C'est un extrait composé de deux parties. La première étant le récit général alors que la deuxième se rapporte à un récit de quelques faits particulièrement émouvants. Nous avons en outre une autre opposition, la première partie se rapporte aux hommes tandis que la seconde nous raconte le sacrifice des femmes. Cette composition souligne l'universalité du sacrifice, les hommes, les femmes et les enfants marquent l'accord de la nation.
(...) Michelet utilise toutes sortes de temps, ils correspondent au récit du passé, nous avons le passé simple et l'imparfait. Le présent de narration domine pour décrire les moments héroïques qui sont représentés comme des scènes toujours présentes et actuelles. Il y a également du futur à la fin du texte qui donne une dimension prophétique, visionnaire au texte. L'auteur évoque un phénomène surnaturel, un miracle, à savoir le caractère inépuisable du dé. Les termes de progression, "toujours, ... plus il ... plus", évoquent un trésor qui se renouvelle sans cesse, le peuple, les soldats.
Le texte alterne récit et discours, nous avons du discours direct pour donner la parole au peuple, cela permet de rendre compte de son enthousiasme et de sa détermination. Nous pouvons mettre en avant les interventions du narrateur. L'histoire est recréée, rendue vivante grâce aux interventions du narrateur qui exprime son admiration. Dans les deux derniers paragraphes, Michelet s'adresse à l'enfant établissant ainsi un dialogue sur le passé et le présent. Les phrases exclamatives soulignent l'admiration et la vénération, les interrogations mettent en avant les hypothèses selon lesquelles les femmes sacrifieraient leur anneau de mariage, ainsi que la force, et la puissance que la France tire de ses héros (...)
[...] C'est aussi ce qu'offrit, dans l'Assemblée nationale, une mercière de la rue Saint-Martin, qui vint avec son enfant. La mère donne sa croix, un cœur en or et son dé d'argent. L'enfant, une petite fille, donne ce qu'elle une petite timbale d'argent et une pièce de cinq sols. Ce dé, l'instrument du travail pour la pauvre veuve, la petite pièce qui fait toute la fortune de l'enfant ! . Ah ! Trésor ! . Et comment la France, avec cela, n'aurait- elle pas vaincu ? [...]
[...] La croix est probablement le seul bijoux de la femme. D'une certaine façon nous pouvons dire que l'auteur transfigure le personnage en symbole, elle devient avec son enfant, un couple symbolique. Conclusion Michelet devient l'historien du peuple et de la révolution. Il ne se contente pas de rendre compte de l'évènement, il poétise, idéalise et donne une dimension religieuse. Le peuple devient ainsi l'acteur héroïque dont les sacrifices ont une résonnance religieuse. Cette vision poétique est propre, elle caractérise le romantisme. [...]
[...] Le texte alterne récit et discours, nous avons du discours direct pour donner la parole au peuple, cela permet de rendre compte de son enthousiasme et de sa détermination. Nous pouvons mettre en avant les interventions du narrateur. L'histoire est recréée, rendue vivante grâce aux interventions du narrateur qui exprime son admiration. Dans les deux derniers paragraphes, Michelet s'adresse à l'enfant établissant ainsi un dialogue sur le passé et le présent. Les phrases exclamatives soulignent l'admiration et la vénération, les interrogations mettent en avant les hypothèses selon lesquelles les femmes sacrifieraient leur anneau de mariage, ainsi que la force, et la puissance que la France tire de ses héros. [...]
[...] Les exemples sont une façon de mettre en scène des personnages symboliques, le récit est rendu vivant par des mises en scène qui recréent l'histoire d'une façon littéraire Les différentes modalités d'écriture Michelet utilise toutes sortes de temps, ils correspondent au récit du passé, nous avons le passé simple et l'imparfait. Le présent de narration domine pour décrire les moments héroïques qui sont représentés comme des scènes toujours présentes et actuelles. Il y a également du futur à la fin du texte qui donne une dimension prophétique, visionnaire au texte. L'auteur évoque un phénomène surnaturel, un miracle, à savoir le caractère inépuisable du dé. [...]
[...] Et un autre : Pères de la patrie, nous voici ! Vous bénirez vos enfants. Le sacrifice fut dans ces jours, véritablement universel, immense et sans bornes. Plusieurs centaines de mille donnèrent leurs corps et leur vie, d'autres leur fortune, tous leurs cœurs, d'un même élan Dans les colonnes interminables de ces dons infinis d'un peuple, relevons telle ligne, au hasard. De pauvres femmes de la Halle apportent quatre mille francs, le produit apparemment de quelques grossiers joyaux, leur anneau de mariage ? . [...]
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