Biographie du philosophe et écrivain Français du XVIème siècle , Michel de Montaigne.
[...] Il entra dans la magistrature en 1556 et devint conseiller au Parlement de Bordeaux. A cette époque il se lie d'amitié avec Etienne de la Boétie, son collègue. Cette amitié transforma sa vie. A cette époque de guerres de Religion, les deux amis réussirent à conserver une attitude intelligente et juste. Montaigne fut sollicité à plusieurs reprises afin de mener des négociations entre catholiques et huguenots. En 1559, il accompagna le roi François II en Lorraine et en 1562 il accompagna son successeur le jeune Charles IX à Rouen. [...]
[...] ue supériorité de notre culture, de notre religion. Faire l'essai de la raison Nous pensons connaître et comprendre le monde , mais ce que nous pensons savoir n'est rien d'autre qu'une croyance. Notre faculté de juger est douteuse , car tout ce que nous pensons nous parvient par les sens. Nous devons donc exercer notre réflexion. Il faut prêter attention à soi-même, s'étudier avec le plus grand soin. C'est une activité qui permet de rester en éveil et d'avoir l'esprit vif. [...]
[...] En 1566, il épousa Françoise de la Chassaigne. En 1570, il se démit se ses fonctions de magistrat et se consacra à l'administration de son domaine et à l'écriture. Il installa sa librairie de mille volumes environ : classiques latins et grecs, poètes, historiens et juristes, récits de voyage. En 1576, Montaigne choisit sa devise : Que-sais-je ? Son œuvre majeure, les Essais, furent présentés au roi Henri III le 22 juin 1580. Cette année-là, Montaigne fit un voyage à Rome pour prendre les eaux car il était atteint de la gravelle ou maladie de la pierre. [...]
[...] Bien distinguer ce qui touche aux fonctions et ce qui concerne la personne. Cela ne va pas de soi car la vie politique est pleine de confusion. On a des difficultés à prendre une décision, un parti Il faut trouver un juste équilibre : ne pas se tenir à l'écart de la vie collective, accepter de participer aux affaires, et en même temps se préserver, garder sa liberté. La vie retirée. C'est à l'écart du monde qu 'on a le plus de chances de vivre comme il convient. [...]
[...] Montaigne admirait chez son ami la connaissance qu'il avait des auteurs antiques. Pendant les Guerres de Religion, tous deux conservèrent une attitude intelligente et juste. Lorsque son ami tomba malade, Montaigne le visita chaque jour. Cet ami eut la mort d'un sage chrétien. Montaigne fit une expérience décisive : la mort lointaine et anonyme, malgré sa présence quotidienne, venait de l'atteindre au plus sensible de son existence. La société politique : Un tyran ne peut avoir d'ami véritable, car cette amitié est basée sur l'égalité des hommes. [...]
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