Commentaire composé détaillé (1600 mots) du poème "Après ma mort" d'Henri Michaux. L'explication est rédigée et prend la forme d'un plan détaillé en trois parties principales.
[...] En tout cas, l'expérience de l'hallucination passe par différentes étapes: l'esprit du narrateur après la mort qui s'efforce avec colère de se défendre des larves et de l abject endosmose et l'étape de l'écriture: une lutte contre la perte de soi, une résistance, une endosmose propre. Le retour à la vie est corroboré à un retour à l'étroitesse. L'écriture comme exorcisme a telle quand même fonctionné? Oui, peut être; mais le narrateur est déçu de la fin du vide! Y aurait-il une satisfaction à trouver dans la mort? 3. une écriture poétique. c'est une poésie abjecte en tant qu'elle est en décalage avec la poésie classique. Les images ici, notamment au troisième paragraphe, sont difficiles à se représenter: peut être le résidu du rêve hallucinatoire. [...]
[...] Le texte et son mouvement un chamboulement. D'une structure classique naturelle du cycle vivant : la naissance, la vie et la mort, Michaux fait un inverse. En effet, son texte s'ouvre sur l'idée de mort: je fus transporté après ma mort et se clôt sur l'idée de la vie: je rentrai dans les horizons étroits et fermés où la vie humaine pour être ce qu'elle est, doit passer Il chamboule ainsi d'emblée l'ordre naturel. Nous avons ensuite dégagé deux mouvements dans ce texte : les paragraphes 1 et 2 correspondraient à l'immédiate après mort, le je s'inscrivant dans un au-delà de l'atmosphère terrestre. [...]
[...] Comment peut-il être dans l'action? j'usais de ma puissance ( . par l'écriture Michaux nous montre le possible d'une vie dans et après la mort. Dans cette tension s'en découvre une autre, entre deux espaces: la temporalité est d'emblée définie: «après ma mort la vie, c'est l'horizon étroit et fermé tandis que la mort est l immense ouverture. Il y a donc dans ce récit de combat un réel paradoxe: la mort se sert du vivant pour se définir. II. [...]
[...] l'auteur et la mort 1. le combat contre l'annihilation. Le vide éthérique c'est l'absence de pression psychique. Il y a donc dans ce texte une dispersion spirituelle contre laquelle le poète lutte, avec la force de sa colère. Ce vide est annihilateur, c'est une créature tentaculaire. La résistance du narrateur, c'est l'échec des larves du vide l'épreuve du non éprouvé une réelle idée d'épreuve, corroborant le recueil, est ici à l'oeuvre. Il s'agit de mériter la vie par l'attachement à l'existence. [...]
[...] Les 2 1ers verbes sont au passif, ce qui signifie que le corps est mort et subit sans réagir. Mais dès la seconde phrase: loin de me laisser abattre( . ) la passivité est rompue, le je redeviens acteur. Observons maintenant la longueur des phrases: sauf pour le 1er paragraphe, une seule phrase fait bloc et fait un paragraphe. Une longueur/ langueur poétique en découle, en même temps qu'une certaine attente su lecteur, une tension. Peut-on y voir la procession d'une tombe? [...]
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