Même si certains textes ont été étudiés linéairement durant l'année, il est très rare qu'il en soit ainsi durant l'épreuve. Le professeur pose une question sur le texte, qui doit servir de fil directeur (ou problématique) tout au long d'un commentaire analytique (...)
[...] Il y a d'abord la présentation des principaux éléments du texte, puis l'annonce de la problématique, et enfin l'annonce de plan. Les principaux éléments peuvent être la structure du texte, son articulation, ou même une idée intéressante qui ne répond pas suffisamment à la problématique pour la mettre dans le développement. La problématique est en général la question posée. Quant à l'annonce de plan, elle doit être assez explicite. En effet, ce peux être le quinzième candidat que l'examinateur écoute à la chaîne, et l'attention n'est pas toujours au rendez-vous. [...]
[...] Voilà pourquoi les documents complémentaires ne peuvent pas être délaissés pendant l'année. Cette partie est moins stressante, car ce n'est pas au candidat de préparer son déroulement. Cependant, il peut être tentant de se laisser guider par le professeur, et ne faire que répondre rapidement aux questions. Dans ce cas il aura l'impression d'avoir été le seul à parler, ce qui n'est bien sûr pas très bon pour la note. L'idéal est de provoquer des questions sur ses points forts, soit en mentionnant des notions pendant le commentaire sans le développer, soit en insistant plus particulièrement sur un point de la réponse à une question. [...]
[...] Cette conclusion doit s'achever par une ouverture. L'ouverture L'ouverture est une allusion à un autre texte, si possible un complémentaire, qui a un lien avec le texte étudié. Ce peut être un poème dans lequel l'auteur a une opinion différente sur le sujet traité dans celui-ci, ou bien, pour Baudelaire, une allusion à ''Elevation'' : autre poème du même recueil, qui traite non pas du ''Spleen'' comme dans l'Albatros, mais de ''L'idéal'', les deux notions opposées responsables de ''l'homo-duplex'' qu'est Baudelaire. [...]
[...] Il faut se méfier du plan dialectique, pour ne pas se contredire. En effet il est tentant de proposer des arguments opposés dans les deux premières parties, et de faire de la troisième un résumé des deux autres. En fait, il s'agit d'exposer les arguments dans la première, de montrer les limites de ces arguments dans la deuxième, et de montrer pourquoi les deux premières parties ne se contredisent pas dans la troisième. La conclusion La conclusion peut aussi être un piège. [...]
[...] Méthode générale pour préparer l'épreuve orale de son bac de Français Comment se déroule l'épreuve ? Il s'agit d'une épreuve de vingt minutes, divisée en deux parties de dix minutes chacune. Il y a d'abord un commentaire sur l'un des textes préparés durant l'année, puis un entretien avec l'examinateur. Chacune des deux épreuves est notée sur 10, aucune n'est donc à négliger. Le commentaire Même si certains textes ont été étudiés linéairement durant l'année, il est très rare qu'il en soit ainsi durant l'épreuve. [...]
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