En juin 1857, Baudelaire fit paraître, chez son ami et éditeur Poulet-Malassis, le recueil Les Fleurs du Mal, qui regroupait des poèmes déjà publiés en revue et des inédits. Mais, dès le mois d'août, il se vit intenter un procès pour "outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs". Condamné à une forte amende, le poète, très abattu par la sentence, dut en outre retrancher six poèmes de son recueil. Les Fleurs du Mal constituent l'oeuvre maîtresse de Baudelaire.
Ainsi, nous allons effectuer une analyse du poème Les Métamorphoses du vampire, la cinquième pièce condamnée du recueil phare de Baudelaire (...)
[...] Ainsi, nous allons effectuer une analyse du poème «Les Métamorphoses du vampire», la cinquième pièce condamnée du recueil phare de Baudelaire. Un poème érotique et scandaleux Une femme sensuelle. Baudelaire, à travers son poème nous faits parts des attributs féminins. En effet, on peut ainsi trouver dans ce poème le champ lexical du corps: bouche» (vers.1), «flancs» (vers.20) . Baudelaire nous présente ici une femme provocante et sensuelle. On remarque également la sensualité de la femme à travers l'emploi de verbes faisant allusion à la perception sensorielle. [...]
[...] La femme est une incarnation de la beauté divine au service du mal : qui aspire du sang. De plus, il s'agit ici d'une femme active, elle est à chaque fois à l'origine des actions. Baudelaire met ici en évidence une femme égocentrique avec un orgueil démesuré. Cette femme est également comparée à une géante: les vers 9 et 10 en témoignent. Il s'agit ici d'un discours hyperbolique. Elle se compare à l'univers. On voit également des termes universels, ces éléments font référence à la connaissance suprême. [...]
[...] Enfin, on peut observer un rituel démoniaque à travers la scène du sacrifice. Il y a alors mise à mort du poète. On retrouve d'ailleurs le champ lexical de la violence physique La femme : une souveraine diabolique. Cette femme demeure diabolique puisqu'elle à accès à la Connaissance, aux savoirs universels. On retrouve notamment l'évocation des astres. De plus, au vers on peut observer la capacité de cette femme à s'adresser à tous le monde. On retrouve également le culte du pêché : orgueil, luxure, gourmandise, envie, paresse et colère. [...]
[...] Les Métamorphoses du vampire. Baudelaire Pièce condamnée VI Charles Baudelaire est né à Paris le 9 avril 1821. Il avait sept ans lorsque sa mère, devenue veuve, se remaria avec le général Aupick. Baudelaire n'accepta jamais cette union. Placé d'abord en pension à Lyon, il étudia ensuite au lycée Louis-le-Grand à Paris, où il se signala par son indiscipline et d'où il fut exclu en avril 1839. Après avoir néanmoins obtenu son baccalauréat, Baudelaire entreprit de mener à Paris une vie d'insouciance et de bohème, tout au moins jusqu'en 1841, date à laquelle son beau-père, soucieux d'y mettre un terme, le fit embarquer quasi de force sur le Paquebot-des-Mers-du-Sud, pour un long voyage à destination des Indes. [...]
[...] De plus, on peut trouver de nombreux termes péjoratifs étant associés à l'homme. Cependant, l'échec demeure relatif puisqu'il y à une quantité plus importantes de paroles de l'homme face à celle de la femme. Il y a alors ici une suprématie des paroles de Baudelaire. C'est en effet un échec relatif puisque le poète dispose du dernier mot. A la fin du poème, on évoque la description du cadavre de la femme. Cela signifie que le poète est toujours vivant, dans la mesure où il témoigne, d'où l'échec et la faiblesse relative. [...]
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