Devoir corrigé de littérature relatif à la guerre de Troie dans les Métamorphoses d'Ovide. Un travail sérieux au format Word composé d'environ 1600 mots (les questions posées figurent ci-dessous) utile pour les révisions ou dans l'optique de la préparation du baccalauréat.
[...] La barbarie remplace l'héroïsme, tout ce qui est à la portée des combattants devient arme ; antique cratère, cruches fragiles, pied d'une table, pierre, buisson Cette violence, ce réalisme du combat dépasse l'horreur. Des lors l'épopée ne fait décrit plus la grandeur des héros mais au contraire dénonce l'absurdité du combat, provoqué ici par l'ivresse d'Eurytus. La démystification d'Achille nous force aussi à réfléchir sur l'héroïsme. Il attribue alors à Rome de nouvelles valeurs non plus fondées sur la renommée de grands combattants. Ce traitement original de la guerre de Troie témoigne donc non seulement de l'histoire antique, mais aussi de l'époque d'Ovide et de sa pensée antimilitariste. [...]
[...] L'intérêt de cet épisode est donc aussi politique. En outre, Ovide fait référence à Hésiode (Les Travaux et les Jours) et cadre cet événement dans un âge précis, celui de l'age de bronze. Il raconte non seulement l'histoire des latins mais aussi celle des origines du monde La reprise de la guerre de Troie est d'autre part une imitation des illustres auteurs antiques. En effet, cette bataille est un repère majeur dans le monde greco-latin, son histoire et sa littérature. [...]
[...] Pourtant le héros Achille meurt sans se métamorphoser. Au sein de cette oeuvre dédiée à l'universelle métamorphose du cosmos, des individus en animaux, végétaux, étoiles, divinités, le récit de la guerre semble émerger d'un nouveau monde. Pourtant le poète ne se focalise pas sur le récit de cette bataille mémorable comme son lecteur aurait pu le croire. En effet au livre XI l'histoire de Laomédon et Hésione raconte la construction de Troie, ville détruite au livre suivant. Au livre XII l'importance du récit de la guerre est seulement secondaire par rapport aux récits de Nestor. [...]
[...] Ovide parodie les épopées et traite cette guerre de manière décalée. Le choix des récits en témoigne : l'auteur remplace les valeurs des récits qui ont marqué ou non la guerre, n'en reprend aucun issu de l'Illiade, et évite celui de la guerre en elle-même, En effet l'importance, la longueur des récits qui préparent la guerre contraste avec les récits lapidaires du début de la guerre, rapide ébauche de la situation de Troie à la veille des combats ; le rapt d'Hélène par Pâris, la vengeance des Grecs, le présage de Calchas. [...]
[...] A la fin du combat, ses espoirs de dépouiller le vaincu s'envolent comme Cygnus métamorphosé en oiseau. Aucun des deux n'a gagné en vérité. Enfin, avant de mourir le héros apparaît comme une machine de guerre cruel, colère implacable, féroce héros sanguinaire Son ennemi efféminé adversaire normalement plus faible, parvient à le tuer sans duel. L'utilisation de paroles familières comme je ne sais quoi marque d'une dérision certaine. Ovide, ironique, fait son éloge funeste; il n'est plus que des cendres du grand Achille Par cette antithèse Ovide se moque. [...]
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