Dissertation de Littérature sur la nouvelle allégorique de Kafka, intitulée La Métamorphose. En quoi a-t-elle une dimension expressionniste ? Quel message l'auteur cherche à véhiculer ? Quel sentiment transparait ? Comment communique-t-il ? Par quels moyens ?
[...] Le fait de se montrer aura fait ainsi, par sa monstruosité, disparaître ses responsabilités. Dès lors, le monstre qu'il est devenu aux yeux de ses proches, ne devra plus rien par le fait d'avoir perdu son apparence humaine. En perdant son apparence humaine, il perd également la communication avec son entourage, car la force de l'Homme se définit dans une relation à une force inférieure, ce qui veut dire que son devenir animal se traduit pour ses proches par un comportement soumis et dicté par ses instincts, tandis que ses proches sont soumis également à des instincts mais ils ont le choix par rapport à Gregor. [...]
[...] En conclusion, (La métamorphose( de Kafka est bien un livre expressionniste qui exprime le malaise social par une dimension morale que l'on se donne, cela veut dire éviter et évincer toute responsabilité extérieure. C'est donc avant tout l'histoire d'un homme progressivement délaissé qui nous est racontée. Gregor est définitivement coupé de tout avenir professionnel, de toute vie sociale et familiale. Il réduit à susciter le dégoût, la colère, la peur. Peu à peu, il va perdre tout espoir et se laisser aller. [...]
[...] ( ) Couché dans l'ombre de sa chambre, invisible de l'autre côté, il pouvait voir maintenant la famille entière assise à table autour de la lampe. Le passage dans l'ombre illustre bien l'attitude de sa famille à l'exclure du cercle familiale car il devient un poids dont on se débarrasse. Gregor ne se révolte guère face à leur absurdité, il décide plutôt de s'éloigner, de disparaître tout en contemplant sa famille au loin comme un animal guettant sa proie. Car la présence de l'Homme (sa famille) bâtisseurs de murailles (représente la responsabilité de Gregor face à sa famille) et de frontières (représente la chambre de Gregor condamnait par son apparence rendant honteux à exposer en public) et créateur d'exclusion à la frontière des générations (Sa famille et lui, et son devenir - animal). [...]
[...] La dernière ligne : Mais ( ) car mon train part à 5 heures montre bien que Gregor est obsédé par le fait d'être constamment en mouvement, qu'il ne doit pas être oisif sur son lit car il se sent responsable de cette dette et donc coupable s'il ne se lève pas pour travailler. Ensuite, on peut constater dans (La métamorphose( de Kafka des traces d'expressionnisme. L'auteur cherche selon moi, à exprimer une conception du monde réel à un point qu'il n'existe plus d'issue, sauf par la métamorphose, qui est considérée par le personnage comme une issue face à une déresponsabilisation, une sorte d'échappatoire aux difficultés qu'a créé sa nouvelle situation. [...]
[...] Tout d'abord, (La métamorphose( de Kafka est une nouvelle expressionniste. L'auteur nous fait part d'un quotidien de souffrance auquel un être est confronté. On le voit à la page 25 : Si je ne me retenais pas à cause de mes parents, je serais allé voir le patron et je lui aurais vidé mon sac.( ) Enfin, tout espoir n'est pas perdu; quand j'aurai réuni l'argent nécessaire pour rembourser la somme que mes parents lui doivent ( cela demandera bien cinq ou six ans ( ) Mais, en attendant, il faut que je me lève, car mon train part à 5 heures. [...]
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