Commentaire composé détaillé du passage de « Les choses me paraissent ... » à « ... non héréditaire ou vénale » de l'ouvrage intitulé "L'an 2440, rêve s'il en fut jamais" de Louis Sébastien Mercier. Explication rédigée composée de trois parties principales. Document de 1000 mots idéal pour les révisions du baccalauréat de français.
[...] L'utopie est fondée sur l'observation de la réalité et sa dénonciation. III. L'honneur Un mérite personnel Il se gagne par des actions utiles à la communauté, et que tout le monde reconnaît : chaque citoyen s'intéresse à demander pour lui la récompense [que ses actions] méritent Ces actions sont en général des service qu'il a rendus à l'Etat et qui font de lui un homme cher au peuple ; l'honneur ne concerne pas les hommes absolument inconnus à la patrie Cade de la citoyenneté C'est une nouvelle valeur au 18ème siècle, où l'homme prend conscience qu'il est un être social et qu'il doit apporter sa contribution à la société. [...]
[...] Dans l'ancien monde qu'a connu Mercier, c'est l'apparence et le paraître qui dominaient, et dans le monde de l'utopie, guidé par la sagesse, c'est la valeur véritable qui est reconnue. Tout le décorum a perdu son importance. Une opposition concernant une noblesse abstraite et une noblesse concrète Le texte oppose deux noblesses : la noblesse héréditaire ou vénale que confère le titre, et qui n'est pas forcement signe de valeur personnelle ; à la noblesse personnelle qui témoigne d'une qualité morale et d'une valeur humaine : élévation des sentiments et des idées, dignité faite de mélange de générosité, de dépouillement et d'élégance. [...]
[...] Ainsi cette distinction est stimulante pour les citoyens car l'homme n'est pas assez parfait pour faire le bien, pour le seul honneur d'avoir bien fait Il a besoin d'une récompense. Et celle-ci ne pourra qu'être utile à tous. Conclusion Sous couvert d'un monde utopique, Louis Sébastien Mercier nous livre une critique très vive des mœurs du 18ème siècle, tout en proposant une réflexion nouvelle sur la notion du mérite personnel. C'est un discours qui s'inscrit dans la lignée des philosophes de l'époque et tout particulièrement de Rousseau. L'utopie est donc un mode d'expression littéraire original très pratiqué par les philosophes de l'époque. [...]
[...] La critique de l'esprit de concurrence Cette critique prime sur la reconnaissance du mérite. Dans ce monde de sagesse, ceux qui courent la même carrière que [celui qui s'est déjà distingué] sont les premiers à solliciter en sa faveur et ils interviennent pour lui auprès du Roi. C'est l'inverse qui se passe dans la réalité où les rivalités l'emportent. La critique sur l'éloignement de la cour et l'inaccessibilité du Roi Louis Sébastien Mercier revendique une classe montante qui veut fonder la réussite sociale, non sur les privilèges de la noblesse, mais sur le travail et le mérite personnels. [...]
[...] L'an 2440, rêve s'il en fut jamais Louis Sébastien MERCIER. De Les choses me paraissent . à .non héréditaire ou vénale. Introduction Ce texte est un extrait de l'œuvre de Louis Sébastien Mercier, né en 1740 et mort en 1814, un des auteurs les plus féconds de son temps, en particulier dans le domaine du drame réaliste. L'an 2440, rêve s'il n'en fut jamais fut publié en 1770, et est le premier roman d'anticipation moderne. A travers cette fiction futuriste, l'auteur développe son rêve philosophique et politique : après sept siècles de sommeil, il se réveille et découvre grâce à son guide un monde de sagesse et de raison. [...]
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